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Objectifs de développement durable au Mali : A L’HORIZON 2030

Ce nouveau programme des Nations unies promeut un développement basé sur la dimension sociale, l’économie et l’environnement

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La communauté internationale a adopté, en septembre dernier à New-York sous l’égide des Nations unies, les Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030. Au total, 193 gouvernements se sont unis autour d’une vision commune et d’un plan pour le futur de l’humanité. Le document est intitulé : « Transformons notre monde : l’Agenda 2030 pour le développement ».
Le concept de développement durable est la convergence harmonieuse de trois éléments qui sont au cœur de nos sociétés : la dimension sociale, l’économie et l’environnement. Le développement durable est donc un développement qui inclut toutes les couches sociales, une économie dynamique qui partage équitablement les fruits du travail et, enfin, un développement qui préserve son environnement et limite les changements climatiques.
Pour franchir une première étape importante dans la mise en œuvre de cet agenda et entrer dans le cercle des pays qui ont déjà effectué cet exercice, notre pays a procédé au lancement des ODD, vendredi, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine, Abdoulaye Diop. C’était dans les locaux du ministère des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie avait à ses cotés son homologue de l’Économie et des Finances, Boubou Cissé, le représentant du secrétaire général des Nations unies et chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif, ainsi que son adjoint, Mme Mbaranga Gasarabwe.
Ce lancement est un point de départ remarquable pour le développement durable au Mali car l’Agenda 2030 est très ambitieux, a souligné Mme Mbaranga Gasarabwe. Elle a précisé que les ODD comprennent 17 objectifs, 169 cibles et 231 indicateurs. Pour Mme Mbaranga Gasarabwe, la prochaine étape consistera à effectuer une priorisation des ODD et leur intégration dans les stratégies nationales de développement afin de pouvoir suivre les progrès dans leur réalisation.
L’Agenda 2030 offre un cadre pertinent et cohérent qui permet de poursuivre les objectifs et priorités du Mali en matière de développement durable déjà inscrits dans l’accord pour la paix et les stratégies nationales. Il s’agit là d’un défi énorme que le pays pourra relever dans le cadre d’un large partenariat et d’un processus inclusif où chaque Malienne, chaque Malien se sentira concerné et impliqué dans l’atteinte des ODD. La mise en œuvre de l’Agenda 2030 n’est pas un exercice de plus qui vient s’ajouter à l’agenda gouvernemental déjà très chargé. Au contraire, il s’inscrit de façon cohérente, dans les priorités et objectifs nationaux déclinés dans le Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD) (2016-2018) et l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale.
En effet, partant de la signature de l’accord pour la paix et en se projetant vers l’horizon 2030, on peut aisément déceler les différents changements que nous devons ensemble opérer afin d’atteindre les objectifs en matière de paix et sécurité, de développement économique et social, a noté Mme Mbaranga Gasarabwe.
A sa suite, le ministre Abdoulaye Diop confirmera que ce nouveau programme s’inscrit en droite ligne des objectifs du millénaire prenant en compte des domaines variés afin de permettre à tous de vivre mieux. Cependant, l’atteinte des objectifs de ce programme exige la mise en place d’un partenariat mondial et national. Une solidarité doit surtout être développée au profit des pays en situation particulière notamment les pays du Sahel, les pays en crise et post-crise, a plaidé le chef de la diplomatie.
Pour une mise en œuvre efficiente de ces objectifs, le ministre Diop préconise de relever trois défis majeurs. Pour celui des ressources financières, il a jugé le facteur important car sans lui les objectifs ne seront pas atteints. Le deuxième défi majeur porte sur la coordination avec les acteurs. « Une coordination entre nous-mêmes, les autres partenaires et le système des Nations unies est nécessaire », a insisté le ministre Diop qui a cité comme troisième défi, la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation pour assurer un système de développement inclusif.
F. NAPHO

Source : Essor

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