Les commerces d’une vingtaine de Maliens ont été vandalisés et incendiés le 28 janvier dernier à Kinshasa en République démocratique du Congo. C’était lors de la manifestation dans la capitale dudit pays pour dénoncer l’inaction de la communauté face au conflit qui sévit dans l’Est du pays. Pendant ce temps, des Maliens établis aux États-Unis craignent la prochaine vague d’expulsions de migrants annoncée par les autorités américaines.
A Kinshasa, le calme est revenu et les commerces ont rouvert, depuis cet incident qui a touché les commerces d’une vingtaine de Maliens. Mamadou Lamine Bane est le chargé des affaires sociales et des questions de migration au sein de l’organisation. « Dès le premier jour, c’est-à-dire le jour du trouble et l’incendie du marché d’Itega à Kinshasa, le président du Haut conseil des Maliens de RDC nous a fait état de 20 personnes, 20 Maliens qui ont été touchés par les pillages », rapporte M.Bane. Mais depuis, il estime que « la situation est devenue un peu plus calme ».
Des Maliens face à la menace d’expulsion aux USA
De l’autre côté du continent, aux États-Unis, des Maliens sont inquiétés par la vague d’expulsions dans le pays. Mais le chargé des affaires sociales et des questions de migration au Haut conseil des Maliens de l’Extérieur, Mamadou Lamine Bane, rassure qu’aucun citoyen malien n’a été, à ce jour, expulsé. Mais selon lui, cela n’est pas à exclure. « Nous ne serons pas surpris si nos citoyens sont touchés par ces différentes décisions », dit-il. « Ce que nous pouvons dire, c’est d’éviter d’être en porte à faux avec la loi parce qu’aux États-Unis, généralement, si ce ne sont pas des cas de délit, les contrôles sur la régularité sont très rares ». conseille Mamadou Lamine.
Pour rappel, le président américain au lendemain de son investiture a signé plusieurs décrets notamment celui portant sur les conditions d’entrée et de séjour dans le pays.