La coordination des jeunes du Mandé demande la suspension de toutes les exploitations minières par des sociétés dans le mandé. Cette demande intervient après la mort d’une dizaine de femmes. C’était le 29 janvier dernier dans l’effondrement d’une mine à Kokoyo, situé dans la commune de Nouga, cercle de Kangaba.
Dans un communiqué publié le 31 janvier dernier, la coordination des jeunes du Mandé regrette le drame survenu sur le site d’exploitation minière de Nouga, cercle de Kangaba. Ses responsables indiquent avoir dépêché une mission de soutien et d’assistance sur le terrain.
Cela après une rencontre avec toutes les autorités du cercle et de la région de Koulikoro. Selon eux, à ce jour, seulement 14 corps ont été retrouvés et les recherches sont toujours en cours. Ils déplorent les faibles moyens déployés pour retrouver les corps.
Dans le même document, la coordination des jeunes du Mandé regrette également les conflits intercommunautaires et la destruction des terres cultivables qu’engendrent ces exploitations. Afin de freiner ses conséquences, la coordination invite les autorités de la transition, à bien vouloir suspendre, en mesure conservatoire, toutes les exploitations minières par des sociétés dans l’espace du mandé.
Notons que sur place à Nouga, des sacrifices pour les disparus ont eu lieu ce lundi. Des sources locales ont souligné la présence des autorités du cercle de Kangaba. La société civile annonce une sensibilisation des femmes afin de réguler le secteur.
Revoir plutôt la stratégie
‘‘L’arrêt de l’exploitation minière est impossible dans le mandé’’. C’est en tout cas ce qu’affirme Issa Traoré, secrétaire général de la société civile du cercle de Kangaba. Selon lui, ils sont entrain de mettre en place des stratégies pour une exploitation beaucoup plus coordonnée.
Source : Studio Tamani