Au Mali, la liberté d’expression sous pression : défis et espoirs pour les journalistes et les médias
Selon le classement 2022 de Reporters sans frontières (RSF), le Mali occupe la 113ème place sur 180 pays en matière de liberté de la presse. Cela montre que les journalistes et les médias maliens font face à des obstacles importants dans leur travail quotidien.
Le principal défi pour la liberté d’expression au Mali est la violence et l’insécurité qui règnent dans certaines régions du pays. Les groupes armés qui opèrent dans le nord et le centre du Mali ont souvent pris pour cibles les journalistes et les médias, les accusant de propager des messages contraires à leur idéologie ou à leur cause.
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En outre, les autorités maliennes ont également été critiquées pour leur attitude envers les journalistes et les médias indépendants. RSF note que les
journalistes maliens sont régulièrement
harcelés, intimidés et même arrêtés pour
leur travail. Les autorités ont également été accusées de censurer les médias et de restreindre l’accès à l’information.
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Cependant, il convient de souligner que la situation de la
liberté d’expression au Mali n’est pas uniforme dans
tout le pays. Dans certaines régions, les médias locaux peuvent travailler librement et sans entraves, tandis que dans d’autres, ils sont confrontés à des menaces constantes.
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Malgré ces défis, il y a des raisons d’espérer que la situation puisse s’améliorer. Le gouvernement malien a adopté une nouvelle loi sur la
liberté de la presse en 2020, qui, selon
RSF, est un pas dans la bonne direction. La loi
reconnaît notamment le droit des journalistes à protéger leurs sources et à accéder à l’information.
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De plus, des organisations de la société civile, des associations de journalistes et des médias indépendants continuent de se
battre pour la liberté d’expression au Mali. Ils appellent à la fin de la
violence contre les journalistes et à une plus grande protection de leur travail.
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En conclusion, la liberté d’expression reste un
défi important au Mali, mais il y a des signes encourageants qui
montrent que la situation peut s’améliorer. Il est important que les autorités maliennes
continuent de travailler à la protection des
journalistes et des médias, et que la société civile continue de défendre les droits de la presse et de la
liberté d’expression.
La Rédaction
Source: Bamada.net