La Commission nationale des droits de l’homme du Mali a condamné les restrictions à la liberté de la presse, après que les autorités ont suspendu l’une des chaînes de télévision du pays. Des mesures ont été prises contre Joliba TV après la diffusion d’un éditorial critiquant la montée de l’intolérance et les atteintes à la liberté d’expression. La commission a publié mardi un communiqué exprimant « sa préoccupation quant à l’exercice de certains droits civils et politiques, en particulier ceux relatifs à la liberté d’expression et à la liberté de la presse ». Le communiqué appelle le gouvernement malien à garantir le respect de ces droits “en tout temps, en tous lieux et en toutes circonstances”.
La Commission nationale des droits de l’homme du Mali a condamné les restrictions à la liberté de la presse, après que les autorités ont suspendu l’une des chaînes de télévision du pays. Des mesures ont été prises contre Joliba TV après la diffusion d’un éditorial critiquant la montée de l’intolérance et les atteintes à la liberté d’expression.
La commission a publié mardi un communiqué exprimant « sa préoccupation quant à l’exercice de certains droits civils et politiques, en particulier ceux relatifs à la liberté d’expression et à la liberté de la presse ».
Le communiqué appelle le gouvernement malien à garantir le respect de ces droits « en tout temps, en tous lieux et en toutes circonstances ».
La commission, qui joue un rôle consultatif auprès du gouvernement, a également condamné « toutes les restrictions ou tentatives de restriction » de la liberté d’expression et de la presse.
La semaine dernière, la Haute Autorité de la Communication (HAC) du Mali a suspendu l’une des principales chaînes d’information du pays, Joliba TV News. L’autorité a accusé Joliba TV de « manquements et violations graves et répétés des dispositions substantielles du code de déontologie du journalisme au Mali ».
Le directeur de l’information de Joliba, Mohamed Attaher Halidou, a été convoqué au HAC en octobre pour un éditorial dans lequel il s’est dit préoccupé par les attaques contre la liberté d’expression et la démocratie par le gouvernement militaire au pouvoir, et dans lequel il a appelé le HAC à s’exprimer sur la question. .
Le HAC a accusé Halidou d’avoir tenu « des propos diffamatoires et des accusations infondées » concernant la liberté d’expression au Mali et les « autorités de transition ».
Halidou a parlé ouvertement de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali, déclarant à VOA News en mars que l’autocensure était endémique dans les médias maliens, les journalistes craignant des représailles du gouvernement.
Cette année, les autorités maliennes ont refusé d’accorder une accréditation à des journalistes étrangers et ont détenu ou pris pour cible plusieurs éminents détracteurs du gouvernement.
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