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Tribune : « J’accuse » …le vice-consul du Mali en Côte d’Ivoire

Il y a quelques mois, l’Association des étudiants maliens de l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan a nourri, avec l’écrivain ivoirien Modibo Camara, un projet de participation à l’édition 2017 de la biennale artistique prévue à Bamako. La troupe que nous avons monté voudrait présenter la pièce de théâtre intitulée « Moriba yassa » de Modibo Camara. Pour cela, l’association des étudiants a jugé nécessaire d’impliquer l’Ambassade du Mali en Côte d’Ivoire afin qu’elle l’aide à avoir auprès du ministère de la Culture l’autorisation, qui lui fut accordée.

ousmane ag rhissa ambassadeur consult cote ivoire mali

Pour mener à bien le projet, l’AEM-UFHB a demandé le soutien des opérateurs économiques maliens résidant à Abidjan. Ce qui lui a permis de mobiliser la somme de cinq cent mille francs (500 000 FCFA), qui a permis de mettre sur pied la troupe. Entre-temps, en raison de la Conférence d’entente nationale, la biennale, initialement prévue pour mars, a été reportée.

Quelques mois après, nous avons été informés par le Consul de la nouvelle date de la biennale, fixée du 24 au 31 décembre 2017. C’est à partir de ce moment que le vice-consul, M. Toumani Sidibé, a décidé de s’accaparer de notre projet, en complicité avec le bureau du Haut-conseil des Maliens de Côte d’Ivoire.

Pour arriver à sa fin, M. Toumani Sidibé a utilisé la politique de diviser pour régner en manipulant certaines étudiantes de l’association. Ainsi, il a décidé de faire seule la liste des participants en mettant son nom en premier lieu, et celui du Président du Haut-conseil des Maliens de Côte d’Ivoire. On se demande quels rôles vont-elles jouer, ces deux personnes, lors de la biennale ? Sachant que le premier est diplomate et le second est un opérateur économique. Les autres membres choisis par le vice-consul, certains sont non maliens et les autres ont été sélectionnés par affinité.

Le hic dans cette affaire, est que l’écrivain Modibo Camara, auteur de la pièce de théâtre Moriba YASSA et l’AEM-UFHB ne figurent nulle part sur la liste des participants. C’est pourquoi, il est légitime aujourd’hui, sans se tromper, de dire que la sagesse n’est ni liée à l’âge, ni au rang administratif mais plutôt à la profondeur d’esprit, à un regard sur soi, sur l’autre et du futur. Nous sommes convaincus que notre cher vice consul manque cruellement de ces valeurs. L’association est résolue à défendre son droit et à se faire entendre par qui de droit.

 

L’Association des étudiants maliens de l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan

Dr Hamadoun Touré lors du 6ème anniversaire de l’Association Cala-cala

« Malgré nos potentialités énormes, nous ne parvenons toujours pas à développer notre propre pays »

Le collectif des associations de Lafiabougou « Cala-Cala » a célébré, le samedi 11 novembre, son 6ème anniversaire à travers des séances de lecture du Saint Coran exécutée par une vingtaine d’imams de la commune IV. La cérémonie était parrainée par l’ancien secrétaire général de l’Organisation internationale de la télécommunication (Oit), Dr Hamadoun Touré, en présence de la présidente du collectif, Ramatoullaye Samoura.

Selon cette dernière, ce 6ème anniversaire est placé sous le signe de la cohésion et de la reconnaissance au tout-puissant Allah. « Les années précédentes, nous organisions des activités folkloriques, mais cette année nous avons voulu magnifier l’anniversaire du collectif par des séances de lecture du Saint Coran, une façon pour nous de rendre grâce au Dieu et implorer son pardon ainsi qu’en formulant des bénédictions auprès de lui pour que notre organisation puisse atteindre ses objectifs », a-t-elle ajouté.

À la croire, le collectif est composé de 37 associations exerçant dans le reboisement, l’organisation des campagnes de sensibilisation de lutte contre certaines maladies notamment la fièvre hémorragique, le virus Ebola. Et d’ajouter que le nom Cala-cala signifie non en langue tamashek. « Nous rejetons tout ce qui est négatif. Nous faisons la promotion de la scolarisation des filles, de la bonne gouvernance et des valeurs sociétales africaines. Nous participons aux campagnes de lutte contre l’insécurité routière », a-t-elle précisé.

Recherche de bailleurs de fonds pour financer les projets de développement de la commune IV

À ses dires, le collectif est résolument engagé dans la recherche des bailleurs de fonds pour le financement des projets de développement de la commune IV à travers la réinsertion socioprofessionnelle des femmes, le pavage des rues de la commune, le développement des activités de transformation des produits agricoles.

Elle a mis l’occasion à profit pour rendre un vibrant hommage à la présidente de l’Association pour le développement de l’Afrique (Ada) pour ses actions en faveur de la population du mandé caractérisées par la donation de 12 lits, de 20 matelas et plusieurs matériels sanitaires au centre de santé de la localité. Cependant, elle a déploré le manque de réactivité des plus hautes autorités de notre pays suite aux différentes sollicitations de son collectif. « Nous avons adressé sans suite plusieurs correspondances sollicitant des appuis dans le cadre de l’exécution de notre programme d’activités. Nous rendons un vibrant hommage au Dr Hamadoun Touré pour avoir répondu à notre sollicitation en acceptant de financer l’un de nos projets à hauteur de 4,6 millions de FCFA », a-t-elle laissé entendre.

Le Mali regorge d’énormes ressources humaines à travers le monde

Quant au parrain, il a salué les leaders religieux qui ont accepté de participer à ces différentes séances de lecture du Saint Coran afin de formuler des bénédictions pour le Mali en particulier la commune IV. Car, dit-il, le développement de tout pays passe par le développement communautaire. « La plupart des pays que j’ai visitée qui avait le même niveau de développement que le Mali ont connu des progrès énormes parce que les populations de ces pays ont accepté de travailler. Donc, personne ne viendra faire le Mali à la place des Maliens », a-t-il renchéri.

À le croire, le Mali regorge d’énormes ressources humaines à travers le monde. Car, précise-t-il, les Maliens sont près qu’incontournables dans plusieurs secteurs de plusieurs pays dans le monde. « Malgré nos potentialités énormes, nous ne parvenons toujours pas à développer notre propre pays », s’est-il déploré.

Évoquant la crise multidimensionnelle que secoue notre pays, il dira que la solution à la crise malienne est au Mali et non ailleurs. « Pour régler définitivement le problème malien, il faut un véritable dialogue intermaliens », a-t-il conclu.

MAMA PAGA

 

Source: Le Pays- Mali

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