Quatre ans après l’investiture du président IBK, le Mali est au bord de l’effondrement. Jamais l’Etat n’a été autant affaibli et soumis à rudes épreuves.
Partout, la déception est à son comble à cause de la gestion désastreuse du pays. Devant le regard impuissant de l’opinion nationale et internationale, le Mali se délite sous le magistère d’Ibrahim Boubacar Keïta.
En effet, la situation sécuritaire, qui ne cesse de se dégrader au centre du pays, demeure une préoccupation. Chaque jour qui passe apporte son lot de victimes et endeuille des familles. Où est la paix promise ? Où est la sécurité ou encore l’autorité de l’Etat tant chantée par ce candidat qui promettait une guerre implacable contre les envahisseurs ? De la poudre aux yeux !
A quelques mois de la fin de son mandat, IBK, faute d’une vision et surtout d’une ambition pour le Mali, excelle dans l’improvisation, le tâtonnement et surtout le maquillage. Toutes choses qui font planer de graves menaces sur le Mali. Pis, le président IBK ne semble pas réaliser ou feint d’ignorer la gravité de la situation.
Alors des questions se posent : IBK entend-t-il les cris de détresse des familles de victimes qui tombent chaque jour sous les balles des terroristes à Mopti, Gao, Tombouctou, Ansongo ou Goundam ? Le chef de l’Etat, qui se glorifie d’avoir offert des « tenues neuves » aux soldats, a-t-il conscience du manque d’équipements des troupes ? IBK est-il au courant de la situation réelle dans le pays, notamment à Mopti où les écoles ont été fermées sous la pression des hommes armés ? Le président qui promettait d’assurer le « bonheur des Maliens » sait-il que la campagne de vaccination des enfants (toujours à Mopti) est compromise à cause de ces mêmes hommes armés ? On est sûr de ne jamais obtenir de réponses à ces questions posées au sein d’une opinion malienne qui n’attend plus rien d’un président de la République dont le mandat est un véritable cauchemar. Et les Maliens croisent les doigts : Dieu fasse que le cauchemar ne se transforme en chaos !
C H Sylla
Source: L’ Aube
