La 9e édition du festival vivre ensemble a pris fin par un safari sur les dunes de sable de Madougou, à la périphérie de la ville mystérieuse de Tombouctou. Pour les autorités, les festivaliers et les organisateurs, l’événement a été un succès.
À ce safari sur les dunes de sable de Madougou, on se croirait à Dubaï. Un défilé de dromadaires et de motards a tenu en haleine un public déjà conquis. Pour le Directeur du festival Salaha Maïga, le rendez-vous de cette 9e édition a été une satisfaction. « Tout ce qui se consomme pendant ces temps, tous ces hôtels qui se remplissent, tous ces véhicules qui se louent, tous ces artistes locaux qui bénéficient d’un cachet, l’impact que nous apportons aux populations de façon directe ou indirecte, elle fait vivre l’économie tombouctienne », martèle le directeur.
Des propos corroborés par le directeur régional du tourisme et de l’hôtellerie de Tombouctou. Pour Sekou Toure, ce festival prouve que Tombouctou vit et est une destination sûre. « Des activités comme ça sur les dunes, ça peut sensibiliser les gens, ça peut informer les gens que vraiment Toumboutou a de la potentialité », affirme M.Touré. « Une potentialité touristique qui permet quand même de faire vivre la région », soutient le chef régional du tourisme et de l’hôtellerie.
Des festivaliers pressés de revenir à l’édition 2025
Des festivaliers se disent émerveillés par ce rendez-vous culturel. Certains ont hâte d’être à l’édition 2025. « Je me sens vraiment comme je suis dans un film de fantasy », affirme une Tunisienne qui trouve que « le climat est pareil au sud de la Tunisie ». « Ces quelques jours passés ici, c’est un séjour inoubliable », estime une festivalière. « Depuis quelques jours que je suis là, j’ai eu une très très bonne ambiance de vivre ensemble », nous confie un participant.
À cette 9e édition, on notait la présence de festivaliers venus de la Tunisie, du Maroc, ou encore du Canada.
