La transition burkinabè intervenue quelques jours après le départ forcé du président Blaise Compaoré du Palais de Kosyam le 31 octobre 2014 a été un franc succès. Blaise Compaoré après vingt sept ans de pouvoir a voulu une seconde fois trahir son serment envers le peuple par rapport à la modification de la constitution pour se maintenir au pouvoir. Debout comme un seul homme, le peuple burkinabè a dit que ça suffit.
C’est donc dans une atmosphère chargée d’électricité que la transition s’est installée. Pour choisir le président de la transition, un appel à candidature a été lancé et le président de la transition a été pris sur dossier en la personne de Michel Kafando.
Les autorités de la transition viennent de respecter leurs engagements en réussissant des élections propres sans trop de tapage pendant la campagne électorale. Il n’y a pas eu t-shirts, encore moins de gadgets. Seuls les meetings et les affiches étaient permis. Vingt quatre heures après la fermeture des bureaux de vote, la CENI a proclamé les résultats sans contestation.
Le challengeur de Roch Marc Christian Kaboré, Zéphirin Diabré a reconnu sa défaite avant même la proclamation des résultats par la CENI. Il est allé féliciter son adversaire au siège de son parti.
Tous les observateurs présents ont salué la transparence du scrutin. Voici que le peuple burkinabè vient d’administrer une belle leçon de démocratie à l’Afrique. Le scrutin a été unanimement salué par la communauté internationale. Notre Maliba qui, à chaque élection, dévalise le trésor public doit s’inspirer de l’exemple du Faso. Bravo Kafando !
Source: Le Carrefour
