Depuis de longues années, une partie des populations Maliennes vivant dans les zones minières se plaint à propos des techniques extractives des chinois qui détruisent l’écosystème local. Les autres acteurs sont irrités de les voir s’emparer des sites attribués. L’affaire dite délivrance des permis miniers à des chinuis a ainsi vu le jour.
Et depuis des mois, elle met en ébullition la Direction nationale de la géologie DNGM. Les chinoix bénéficient- ils d’une impunité Les prérogatives du ministre de tutelle, Amadou Keita, seraient-elles confiées à son collège de L’Economie et des Finances, Alousseyni Sanou Lire notre grand format.
De qui s’agit-il Une source proche de la Direction nationale de la géologie et des mines ( DNGM) rencontrée, en août 2024, qui a requis l’anonymat s’est empressée de répondre. À l’entendre d’un ton pathétique, quelques personnalités nationales et internationales insoupçonnées se sont coalisées et démenées pour s’accaparer du secteur minier du Mali. Pourquoi? Parce qu’il génère en un clin d’œil des frics à gogo.
Pour leurs besoins exclusifs jamais satisfaits, elles auraient ainsi mis en place un alambique mécanisme occulte contrôlant avec maestria les étapes procédurières. De la paperasserie administrative aboutissant à l’obtention des documents d’autorisation à l’exploration, de l’extraction (transparente ou opaque) des onces d’or commercialisées au Mali ou importées à la suppression des données de traçabilité dans l’espoir d’échapper à d’éventuelles poursuites.
Tout se passerait sous les yeux inquisiteurs des sane foi ni loi Des motifs seraient mentés pour cautionner le rejet
Aujourd’hui, cet éminent juriste serait soupçonné d’avoir mal conseillé deux anciens ministres des mines: Dramane Dembélé et Tiémoko Sangaré qui font indéniablement partie des figures de proue de la scène politique malienne.
Ces trois personnes détiendraient-elles une part cachée dans le capital d’une société minière en contrepartie de l’attribution d’un permis qu’ils auraient, par le passé, la possibilité de tripatouiller ? L’heure de se lâcher en plein vol est- elle arrivée ? Dans une vidéo disponible sur le net, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, a fait savoir sans citer des noms que certains ex ministres et hommes politiques sont en train de vendre leurs sociétés d’exploitation aurifère.
En tout cas, suite aux annonces alarmistes liées à des transactions sulfureuses d’or, un climat de méfiance réciproque prévaut tant au Ministère des mines qu’à la Direction nationale de la géologie et des mines (DNGM) rendant la collaboration difficile voire conflictuelle. Mieux, on affirme que le poste de juriste se rait inconforme à l’organigramme de cette structure. Soucieuse de fournir je au public des informations équilibrées et crédibles, notre rédaction a contacté Souleymane Sangaré
Source : la véridique