La cohabitation entre les colocataires est un problème récurrent qui mérite d’avoir une attention particulière des autorités. Trois chefs de famille racontent leur vie au quotidien qui sont notamment les difficultés de payer le loyer, la hantise de la cohabitation, la pression des coépouses et la peur des propriétaires de maisons.
La difficile cohabitation entre les différents locataires est devenue le quotidien des Bamako. Pour en savoir sur ce phénomène récurrent, nous avons rencontré trois chefs de familles qui vivent en cohabitation dans des quartiers de la capitale.
Parmi eux, Moussa Traoré, enseignant de son état. A ses actifs 30 ans de location, aujourd’hui il habite Niamakoro cité UNICEF. Après avoir fait la location dans dix quartiers à Bamako, avec des difficultés, son rêve aujourd’hui est d’avoir un chez soi. Selon lui, au cours de ce parcours de combattant en location, il a rencontré toutes sortes de personnes, des plus gentils aux plus méchants. « Là où j’habite actuellement, je n’ai pas beaucoup de difficultés. En cohabitation, ce qui est difficile, c’est la compréhension. Des colocataires souvent ne prennent pas en compte souvent le volet assainissement, c’est ce qui est dérangeant. Il y a certains qui sont sales, ils s’en fichent de l’assainissement. J’ai eu tellement de difficultés en location que j’ai envie d’être dans ma propre maison, parce-que les propriétaires n’ont pas compris, ils ne se préoccupent que de l’argent, aucun autre volet n’est pris en compte ».
Pour Adama Coulibaly, maçon, habitant à Yirimadjo, les différends nés de la colocation proviennent des femmes sinon les hommes généralement se comprennent. « Les femmes se querellent entre elles souvent à cause des ustensiles de cuisine, des balais de maison et des enfants ».
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