En Côte d’Ivoire, douze Burkinabè ont perdu la vie lors de l’affrontement de Bouna (nord-est du pays) du 17 mars 2016.
Choquées, les autorités du Burkina Faso ont demandé ouvertement à Abidjan de redoubler de vigilance pour éviter que de tels évènements se reproduisent, confie Xinhua.
La Côte d’Ivoire se fait rappeler à l’ordre par le Burkina.
La Côte d’Ivoire se remet progressivement des violents heurts qui ont eu lieu dans la ville de Bouna. Selon un bilan provisoire officiel, 22 personnes auraient trouvé la mort dont 12Burkinabè. On dénombre également des milliers de déplacés à l’issue de ce clash meurtrier. Un communiqué signé du Service d’information du gouvernement (SIG) duBurkina Faso a fait savoir aux autorités ivoiriennes son souhait qui se résume au fait que « la sécurité de nos compatriotes vivant dans ce pays frère et ami soit assuré ».
Une semaine après le drame, l’État de Côte d’Ivoire a dépêché une forte délégation composée des ministres Kaba Nialé (plan et développement et fille de la région), Mariatou Koné (Solidarité, Cohésion sociale et Indemnisation des victimes), le général de corps d’armée Soumaïla Bakayoko (chef d’état-major général des FRCI) et Aïchatou Mindaoudou(représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire). Le 17 mars dernier, tout serait parti d’un malentendu entre les agriculteurs Lobiset les éleveurs peuls qui a vite fait de dégénérer.
Source: Afrique sur 7