Almou Ag Mohamed s’est rendu à Bamako le dimanche 3 avril pour avoir de plus amples informations sur les nominations des autorités intérimaires des différentes localités du Nord-Mali.
Les discussions entre le porte-parole de l’ex-rébellion de la CMA et le gouvernement malien ont donc permis de trouver un terrain d’entente à ce sujet, nous rapporte Rfi.
Almou Ag Mohamed donne son accord de principe.
Almou Ag Mohamed est allé traduire hier la volonté de laCoordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) de s’inscrire résolument dans le processus de paix. Ainsi, après les assises du forum de Kidal auxquelles le gouvernement et ses alliés n’avaient pas pris part, le porte-parole de la CMA s’est rendu à Bamako afin de discuter des modalités d’installation des autorités intérimaires dans la partie septentrionale du Mali, tombée sous leur coupe depuis mars 2012. Voulant donc marquer la détermination de son organisation à concrétiser les choses, il s’est voulu formel : « On s’achemine vers quelque chose de sérieux. »
Les choses semblent avoir pris une bonne direction, car les deux parties ont convenu d’une cogestion des mairies, des conseils de cercles et assemblées régionales se trouvant au nord du pays. Comprenant les représentants de l’État et ceux des groupes armés reconnus par l’accord, ces autorités intérimaires vont administrer ces circonscriptions administratives et autres collectivités territoriales pendant six mois. Et en fonction de l’évolution de la situation, une probable prorogation des compétences serait envisagée.
Dans la matrice du redéploiement de l’administration dans la région nord du Mali, il est prévu d’agir en faveur du retour des réfugiés, de veiller à la sécurité des populations et d’oeuvrer pour l’organisation d’élections locales dans ces zones.
Source: Afrique sur 7