Le Centre international des conférences de Bamako a abrité, le vendredi dernier, la cérémonie de pré-lancement de la 9e édition du festival vivre ensemble Tombouctou. C’était sous la présidence du secrétaire général par intérim du ministère de la Culture, Diarrah SANOGO ; en présence du directeur dudit festival, Salaha MAIGA ; du président de l’Association des ressortissants pour le développement du cercle de Tombouctou, Mahmoud M. ARBY ; de la directrice de Sky Mali, HAIDARA Aicha DOUCOURÉ ; de la représentante de l’UNESCO, DICKO Oumou DICKO…
La 9e édition du festival vivre ensemble se tiendra du 16 au 22 décembre 2024 à Tombouctou sous le thème ‘’jeunesse et engagement citoyen’’.
Le président de l’Association des ressortissants pour le développement du cercle de Tombouctou a exprimé l’engagement des ressortissants à soutenir et à promouvoir les initiatives qui visent à mettre en valeur le patrimoine culturel historique de Tombouctou et promouvoir la paix, l’unité et le vivre ensemble.
La directrice générale de Sky Mali, HAIDARA Aicha DOUCOURÉ, a affirmé que ce festival est bien plus qu’un simple événement culturel, si bien qu’il incarne l’espoir et la résilience.
« A travers le festival vivre ensemble, nous voyons la puissance de la culture pour transcender les divisions, pour réunir les peuples autour des valeurs communes d’unité, de tolérance et de paix. La culture joue un rôle crucial dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale », a-t-elle soutenu.
La représentante de l’UNESCO, DICKO Oumou DICKO, a indiqué que l’accompagnement de son organisation à ce festival est motivé par l’intérêt que l’UNESCO accorde au patrimoine culturel de la ville des 333 Saints. Elle a informé que l’UNESCO se proposait de conduire une série d’activités œuvrant à protéger et à promouvoir le développement durable avec une participation massive des femmes et des jeunes déplacés internes.
Le directeur du festival vivre ensemble, Salaha MAIGA, a affirmé que Tombouctou, cette ville légendaire, a toujours été un carrefour de cultures et de civilisations. ‘’En organisant ce festival, nous honorons notre héritage et affirmons notre volonté de construire un avenir harmonieux, où chaque communauté trouve sa place et contribue au bien commun’’, a-t-il justifié.
Parlant du thème retenu pour cette édition, Salaha MAIGA a déclaré : ‘’nous croyons fermement que les jeunes sont les bâtisseurs de demain. Par leur dynamisme et leur créativité, ils incarnent l’espoir d’un Mali uni et prospère. Ce festival leur offre une tribune pour exprimer leurs idées, partager leurs talents et s’engager activement dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale’’.
Le directeur a expliqué que ce festival ne se limitait pas à des spectacles et des expositions, mais il est aussi un véritable espace de rencontre, d’échange et d’apprentissage, à travers des ateliers, des conférences et des activités culturelles, pour renforcer les liens entre les différentes communautés et promouvoir une culture de tolérance et de respect mutuel.
Le programme de cette édition est meublé par une série d’activités riches et variées comme des formations sur la culture de la paix, des compétitions sportives, des visites de sites culturels, des concerts et spectacles.
« À travers ce festival, faisons de notre diversité un atout et révélons au monde la beauté de notre unité. Ensemble, main dans la main, bâtissons un futur où la paix et le vivre ensemble ne sont pas seulement des idéaux, mais une réalité vécue au quotidien », a conclu le directeur du festival vivre Tombouctou, Salaha MAIGA.
Madame le secrétaire général par intérim du ministère de la Culture, Diarrah SANOGO, a salué la tenue de ce festival dans la ville mythique de Tombouctou, autour de la paix et du vivre ensemble.
Elle a affirmé que les autorités accordaient une importance capitale à toute initiative qui contribue au développement à la base et participe à la mise en œuvre de la politique nationale culturelle dont un des objectifs stratégiques majeurs est de faire des industries culturelles, un levier de développement, de création d’emplois, un facteur de paix, de cohésion sociale et du vivre ensemble.
« Notre engagement à soutenir cet évènement est un choix de principe, nourri à la conviction que le bien-être social recherché, passe nécessairement par la synergie des capacités locales et que la culture, arme de l’espoir, ne tiendra ses promesses de locomotive du développement, que si elle est dûment attelée au train d’initiatives…», a affirmé Diarraj SANOGO.
PAR MODIBO KONÉ
Source : Info Matin