Le pays est réputé pour son esprit d’ouverture et sa diversité culturelle. Les partis confessionnels y sont même interdits. Pourtant, associations et dignitaires religieux gagnent en influence.
eux épisodes récents soulignent l’influence des leaders religieux musulmans dans la société malienne. Le 10 février, près de 60 000 personnes sont réunies au stade du 26-Mars de Bamako, à l’appel de Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique du Mali, et de Bouyé Haïdara, le chérif de Nioro. L’imam Dicko dénonce la mauvaise gouvernance et demande le départ du Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga.
C’était la première fois dans l’histoire du Mali indépendant qu’un rassemblement de cette ampleur réclamait le départ d’un homme politique. En se posant comme le défenseur « des valeurs sociétales et religieuses », Mahmoud Dicko bénéficie d’un large soutien au sein de la population.
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