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Vulgarisation du droit communautaire: ‘’un État, c’est la force et le droit’’, Choguel dixit

‘’La libre circulation des personnes et des biens dans l’espace UEMOA’’ ; ‘’le droit de la concurrence dans l’espace UEMOA’’ ; ‘’le cadre, les compétences et les procédures de la Cour de justice de l’UEMOA’’, tels sont entre autres sujets qui sont développés, du 06 au 09 de ce mois, dans notre capitale, à l’intention des professionnels du droit et des cadres de certains départements ministériels, à la faveur d’un séminaire national de vulgarisation du droit communautaire, dont la cérémonie de lancement était placée, avant-hier, sous l’égide du Premier ministre Choguel Kokalla MAIGA.

 

C’était en présence du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamoudou KASSOGUE, des chefs des institutions judiciaires de notre pays, des responsables de l’UEMOA, dont le Président de la Cour de justice de l’UEMOA, notre compatriote Daniel TESSOUGUE, de différents participants.
M. TESSOUGUE a expliqué qu’en décidant d’organiser un séminaire national sur la vulgarisation du droit communautaire dans chacun des 8 États membres de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA), il s’agissait de partager avec les professionnels du droit les acquis et de vulgariser le droit communautaire dont les populations sont les principales bénéficiaires.
Il a rappelé l’attachement du Mali, dès les premières heures de son indépendance, à la réalisation de l’unité africaine, réaffirmé dans le préambule de la Constitution du 25 Février 1992 : le peuple souverain du Mali ‘’réaffirme son attachement à la réalisation de l’unité africaine, à la promotion de la paix, de la coopération régionale et internationale, au règlement pacifique des différends entre États dans le respect de la justice, de l’égalité, de la liberté et de la souveraineté des peuples’’.
Dans la même veine, lePrésident de la Cour de justice de l’UEMOA invoque également l’article 117 de la Constitution du 25 Février 1992 qui dispose : ‘’La République du Mali peut conclure avec tout État africain des accords d’association ou de communauté comprenant abandon partiel ou total de souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine’’.
Daniel TESSOUGUE est convaincu que la forte dédicace du Mali pour la cause de l’unité africaine est largement partagée par les autres pays de notre espace commun qui aspirent tous à la construction de grands ensembles qui nécessitent des fondements de droit que certains considèrent comme un instrument de communication entre les peuples.
Il a souligné que l’idée de justice était consubstantielle à l’être humain.
Avant le lancement officiel du séminaire national sur la vulgarisation du droit communautaire, le président de séance, le Dr Choguel Kokalla MAIGA, a exprimé la fierté des plus hautes autorités du pays d’accueillir un tel événement qui regroupe les professionnels du droit et les cadres de certains départements ministériels.
M. MAIGA a salué le fait que ce séminaire intervient au moment où l’UEMOA s’est engagée à faire de l’appropriation de ses instruments par les instances nationales une priorité.
Choguel Kokalla MAIGA a souligné que le Mali avait toujours accordé une place de choix aux initiatives d’intégration. Malgré le contexte difficile marqué par la crise sécuritaire, il ne cesse d’accorder une attention particulière aux organisations d’intégration.
Cet engagement, qui remonte à l’indépendance de notre pays, est fortement réaffirmé dans la Constitution de 1992, a-t-il assuré.
Pour le Premier ministre, aucun espace d’intégration ne peut se construire sans appropriation des instruments par les acteurs nationaux.
« C’est en cela que je salue la tenue de ce séminaire national », a-t-il souligné.
En ce qui est de l’aspect formatif, ChoguelKokalla MAIGA a révélé : « Le renforcement des capacités est un objectif qui cadre avec la nouvelle vision que nous voulons imprimer ».
Le Premier ministre de Transition, sortant du cadre du discours officiel, a réaffirmé son intérêt constant pour la justice. Ce qui l’a d’ailleurs souvent amené à poser des actions pour améliorer ses conditions de travail.
Le Chef du Gouvernement ne cache pas cette conviction : « Un État, c’est la force et le droit. La force, pour dissuader ceux qui veulent en imposer aux autres et, le droit, pour défendre les plus faibles ».

PAR BERTIN DAKOUO

Source : INFO-MATIN

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