Le magazine people Closer a été condamné ce jeudi par le juge des référés de Nanterre (Hauts-de-Seine) à payer 12.000 euros de dommages et intérêts à Valérie Trierweiler pour un article du 7 février sur ses vacances à l’Ile Maurice.
Le juge des référés du tribunal de grande instance de Nanterre a également condamné le magazine à la publication de la condamnation en couverture sous astreinte de 1.500 euros par jour de retard, selon une ordonnance.
On pouvait voir Valérie Trierweiler se détendre à la plage avec Valérie de Senneville, journaliste et épouse de Michel Sapin, le ministre du Travail et de l’Emploi, et Saïda Jawad, actrice et compagne de Gérard Jugnot.
L’ex-compagne de François Hollande était décrite dans les colonnes du magazine «déambulant sur la plage en maillot de bain deux pièces à l’imprimé fleuri»
«Le préjudice moral causé par cette publication est d’autant plus fort qu’elle exploite la période difficile que traverse Mme Massoneau (Valérie Trierweiler) à la suite de sa séparation d’avec M. Hollande», affirme l’ordonnance.
«Le nombre des photographies prises manifestement au téléobjectif, et le détail de ses activités livré au public, révèlent que celle-ci a fait l’objet d’une surveillance intrusive par un photographe», ajoute le texte, dénonçant un «article litigieux, annoncé par un titre racoleur» qui montre Valérie Trierweiler «dans une intimité corporelle qu’elle n’a pas choisi de rendre publique».
A l’audience du 27 février, le magazine avait fait valoir que Mme Trierweiller «est une personne publique particulièrement rompue aux médias», en soulignant «sa complaisance régulière à l’égard des médias qu’elle utilise pour exposer sa vie privée et qui a suscité une curiosité légitime du grand public».
Hasard du calendrier judiciaire, l’actrice Julie Gayet réclame aussi ce jeudi à Closer, devant la justice à Nanterre, plus de 50.000 euros pour violation de sa vie privée.
LeParisien.fr