Le ministre de la Santé et du Développement social informe qu’en raison de facteurs à la fois endogènes et exogènes, le Mali n’est pas en mesure d’utiliser tout le stock restant de vaccins avant la date de péremption du 11 juillet 2021. C’est ce qui ressort dans un communiqué en date du le 23 juin 2021, signé de Aly DIOP, secrétaire général du département.
Dans le même communiqué, le ministre ajoute : «aussi, au nom de la solidarité internationale, le Mali rétrocédera lesdites doses à la Facilité COVAX dont il compte recevoir l’équivalent lors de la deuxième phase de la campagne de vaccination, prévue à partir du mois d’août».
En effet, depuis le mois de mai 2021, les autorités sanitaires sont engagées dans une véritable course contre la montre pour épuiser le stock de 396 000 doses reçues par le Mali à travers l’initiative COVAX avant le 10 juillet 2021, date de péremption des vaccins.
«Nous avons reçu les produits avec 3 mois de retard. Le 10 juillet, le stock du Mali sera périmé, car ces vaccins ont une durée de 6 mois de vie selon le fabricant. Ce qui nous reste à faire, c’est d’intensifier la sensibilisation pour que les gens viennent se faire vacciner avant cette date », a-t-il expliqué.
De ses explications, il ressort que tout le Mali a reçu 396 000 doses au total sur cette première phase de don du vaccin, à travers l’initiative KOVAX, financée par la Banque Mondiale en faveur des pays pauvres.
«S’il n’y avait pas ces fausses rumeurs, on allait épuiser ce stock en une semaine», a-t-il déploré.
Selon lui, Bamako était la phase pilote, mais comme la capitale, pour diverses raisons, n’arrivait pas à consommer et avait été approvisionnée en vaccin ; à savoir Kayes, Sikasso et Ségou. Le début de la campagne de vaccination dans ces localités est le 17 mai prochain.
Par ailleurs, dans le même communiqué le ministère rassure que la Campagne de vaccination contre la Maladie à coronavirus lancée le 31 mars 2021 à Bamako se poursuit sur toute l’étendue du territoire national.
Après les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Gao et le District de Bamako, il est attendu le démarrage de la vaccination dans les régions de Mopti, Tombouctou et Kidal.
A cet effet, le personnel de santé des Forces Armées et de Sécurité a été sollicité par le ministère de la Santé et du Développement social pour appuyer les différentes équipes de vaccination sur l’ensemble du territoire.
Par Abdoulaye OUATTARA
Source: Info-Matin