Le centre de presse du bureau des affaires publiques du Département d’État américain a organisé une tournée dans les villes de Washington, Minneapolis et New York du 21 septembre au 2 octobre. Ce voyage a permis à douze journalistes venant de 11 pays de prendre part à deux semaines de formation et d’échanges sur l’extrémisme violent. Les journalistes invités venaient du Mali, du Nigeria, d’Allemagne, de Grande Bretagne du Bengladesh, de Jordanie, de Singapour, d’Arabie Saoudite, d’Inde, d’Indonésie, du Pakistan. Seul le Nigéria était représenté par deux journalistes (radio et presse écrite).
C’est sur la base de travaux de recherche et d’articles de presse que les journalistes participant ont été invités à postuler en ligne. C’est après cette étape que la sélection a été faite en étroite collaboration avec la section des affaires publiques des différentes ambassades des États-Unis à travers le monde. Le quotidien national L’Essor était le seul organe francophone de la délégation.
Au menu du programme de deux semaines dans trois villes des États-Unis, des rencontres avec des instituts de recherches sur le terrorisme et l’extrémisme violent, des communautés ciblées par les terroristes dans le cadre du recrutement, des ONG ou associations américaines venant en aide aux familles des migrants. D’autres rencontres ont eu lieu avec un officier du FBI, le procureur anti-terroriste de la Cour de justice des États-Unis à Minneapolis.
Les participants ont également pris part au sommet mondial de la jeunesse sur le contreterrorisme à New York, en plus d’une série de rencontres avec des décideurs au sein de l’Organisation des Nations unies (ONU).
Pour le département d’État américain, ces rencontres entre journalistes et décideurs américains sont importantes dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Car la sensibilisation contre l’extrémisme violent ne peut être faite par les militaires. Ce travail revient aux médias dont les journalistes sont actifs sur les réseaux sociaux. Ceux-ci peuvent contribuer à contrecarrer les messages de haine ou d’appel à la violence qui sont fréquents ces temps-ci sur Internet.
Envoyé spécial
A. DIARRA
source :Essor