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Spécial 22 septembre 2018, Autorité intérimaire de Gao : DES RÉSULTATS APPRÉCIABLES ET BEAUCOUP DE CHANTIERS

Depuis mars 2017, l’Autorité intérimaire de Gao que Djibrilla Boubèye Samaké préside est en train d’occuper la place qui lui revient. «Nous jouons le même rôle et les mêmes responsabilités que le Conseil de Cercle. Mais la seule différence, c’est que nous sommes une émanation de l’Accord d’Alger», explique Djibrilla Boubèye Samaké.

«A ce titre, poursuit-il, des missions spécifiques nous sont assignées». Selon la loi, les autorités intérimaires sont chargées d’élaborer un plan d’actions prioritaire pour la Région avec l’implication de l’ensemble des acteurs locaux et régionaux (collectivités territoriales, ADR-Gao, services techniques, organisations de la société civile, secteur privé, projets et programmes). Ce plan d’actions prioritaire s’article autour de trois grandes composantes, à savoir, des réhabilitations, des réaménagements et des besoins nouveaux pour le fonctionnement des services de base (la santé, l’éducation et l’hydraulique entre autres).

La restauration de la sécurité, de la paix et le renforcement de la gouvernance, le retour des réfugiés et des déplacés figurent en bonne place dans le programme des Autorités intérimaires. Dans le secteur de l’éducation, le programme prévoit la réhabilitation et le réaménagement de 96 salles de classe dans les Cercles d’Ansongo, 95 salles à Bourem et 361 salles de classe à Gao.

Les besoins nouveaux exprimés par les autorités intérimaires concernent pour les CAP de Bourem, 33 salles de classe, 10 directions et 9 blocs de latrines. A Ansongo, il s’agit de 23 salles de classe, 5 directions, 5 magasins et 5 blocs de latrines scolaires. Pour le cercle de Gao, 63 salles de classe, 13 directions et 13 latrines scolaires sont ciblées. A Wabaria, il est prévu 96 salles de classe, 30 bureaux (un magasin et un bloc de latrines scolaires).

Dans le secteur de la santé, l’Autorité intérimaire de Gao a en projet de réhabiliter ou de réaménager le réseau des flux gazeux dans les blocs opératoires et les maternités des CSREF d’Ansongo, de Bourem ainsi que la réhabilitation de 3 forages dans le District sanitaire de Bourem, les maisons d’astreinte du CSREF de Gao et les bureaux d’accueil de l’hôpital de Gao. Concernant les besoins nouveaux, ils concernent la construction des logements d’astreinte dans 32 CSCOM, d’un bloc opératoire au CSREF de Gao, d’une maternité dans le CSCOM de Tin Aouker et la réalisation de forage avec château d’eau dans 24 CSCOM.

Il y a également le volet hydraulique. Le programme prévoit la réhabilitation et le réaménagement dans le Cercle d’Ansongo de 3 systèmes d’hydrauliques villageoises améliorées (SHVA), de 29 pompes à motricité humaine et 22 puits modernes. Dans le Cercle de Gao, la réalisation concernera une adduction d’eau sommaire (AES), 5 SHVA, 14 pompes à motricités humaines, 20 puits et le surcreusement de 3 mares.

A Bourem, seront en chantier 2 SHVA, 27 pompes à motricité humaine et 23 puits modernes. Quant aux besoins nouveaux exprimés dans le plan d’actions des autorités intérimaires pour le cercle d’Ansongo, on note 4 AES avec 27 bornes fontaines, 5 SHVA, 10 pompes à motricité humaine, 10 puits citernes et 13 puits modernes. Pour le cercle de Gao, il s’agira de réaliser 4 AES avec 17 bornes fontaines, 6 SHVA, 19 PMH, 7 PC, 11 PM puis 4 AES avec 18 bornes fontaines, 2 SHVA, 25 pompes à motricité humaine (PMH), 8 puits citernes et 9 puits modernes, sans oublier les besoins nouveaux exprimés pour le cercle de Bourem».

Depuis son installation, l’Autorité intérimaire de Gao a rencontré quelques difficultés comme l’insuffisance des moyens mis à disposition. Pour son président Djibrilla Boubèye Samaké, cela n’a pas empêché l’équipe d’obtenir quelques résultats comme le fait de contribuer à réduire les tensions entre les communautés. «Aujourd’hui, nous ne parlons plus de tensions entre les communautés dans la Région, ni de tensions individuelles. Il y a aussi moins de braquages de véhicules et d’engins à deux roues», se félicite M. Samaké. Toutes ces situations malsaines ont diminué dans la Région et cela est dû en partie au travail accompli par les Autorités intérimaires».

Abdourhamane TOURÉ

AMAP-Gao

Source: Essor

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