La Grande commission mixte de coopération Mali-Mauritanie a tenu samedi, sa 13è session. Les travaux se sont déroulés au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine. La cérémonie d’ouverture de la réunion à laquelle ont pris part experts maliens et mauritaniens dans plusieurs secteurs, était coprésidée par le secrétaire général du département Oumar N’Daou et l’ambassadeur de la République islamique de Mauritanie au Mali, Mohamed Ould Mehalle.
Au menu de cette rencontre, plusieurs volets sur lesquels s’appui la coopération entre les deux pays. Il s’agissait pour les experts d’évaluer l’état de la coopération bilatérale et de donner un nouvel élan aux liens séculaires qui unissent les deux pays. « Entre le Mali et la Mauritanie, c’est plus que du voisinage. Ce sont des liens particulièrement étroites », dira l’ambassadeur Mohamed Ould Makfal qui a salué la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Un grand chantier dans lequel la Mauritanie a joué un grand rôle.
Cette 13è session de la Grande commission mixte de coopération a traité des sujets concrets comme la situation dans l’espace sahélo-saharien dont les questions sécuritaires, le retour des refugiés maliens de Mauritanie, la gestion des frontières, l’échange d’informations militaires, la coopération en matière de transports, de commerce et d’énergie.
A l’ouverture des travaux, les deux parties se sont réjouies de la bonne santé de la coopération bilatérale magnifiée au plus haut niveau par les présidents Ibrahim Boubacar Keïta et Mohamed Ould Abdelaziz. Cette bonne entente s’est matérialisée par la signature de plusieurs conventions dans les secteurs mentionnés plus haut.
Pour l’ambassadeur Mohamed Ould Makfal, ces acquis doivent être mis à profit pour fortifier davantage la coopération. Car malgré les avancées fort appréciables, les deux pays peuvent beaucoup mieux faire, comme l’a dit le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine. « Beaucoup reste à faire compte tenu de l’ampleur des attentes de nos population et du potentiel inexploité qui subsiste », a jugé Oumar N’Daou, avant d’inviter à la mise en œuvre efficiente des recommandations qui sortiront des travaux.
L. ALMOULOUD

Source : Essor