Le Syndicat National des travailleurs de l’enseignement catholique  (SYNTEC) de Sikasso a dressé depuis le 30 août 2022, un préavis de grève de 120h à compter du premier jour de la rentrée scolaire.

En plus des enseignants de kéniéba qui menacent de ne pas travailler à la nouvelle ouverture des écoles, si leur DAE n’est pas remplacé ; ceux de l’enseignement catholique de Sikasso s’y mettent également ; mais pour eux, les raisons sont tout autres.   

Dans une lettre adressée au directeur Diocésain de l’enseignement catholique de Sikasso, les enseignants catholiques de Sikasso avisent sur leur engagement à une lutte implacable, si, d’ici la rentrée académique 2022-2023, leur unique revendication qui est la réouverture de leur droit à l’AMO, n’est pas satisfaite.

Ladite réclamation fait ainsi l’objet d’une menace de non fonctionnement des enseignants catholiques pendant toute la semaine de la rentrée scolaire.

Aussi, les enseignants catholiques préviennent de mettre en vigueur leur lettre N°005-2022/CD SYNTEC-SIK, fait depuis le 31 Mai 2022, qui concerne l’arrêt des évaluations. «Cela jusqu’à la satisfaction totale de notre revendication», peut-on lire dans la lettre.

Ils expliquent que leur droit à l’AMO, qui est fermé depuis janvier 2022 a fait l’objet de différentes lettres référenciées.

En plus de la lettre d’arrêt des évaluations, ils affirment avoir envoyé une première lettre d’avertissement, le 17 Décembre 2021 au directeur Diocésain de l’enseignement catholique de Sikasso.

Qui s’ajoute à un préavis de grève lancé le 11 mars 2022, dont ils ont suspendu le 25 mars 2022.

Des signes montrent déjà que cette rentrée scolaire risque d’être mouvementée avec ces revendications qui sont déjà sur la table.

PAR AMINA SISSOKO

Source : Info-Matin