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Radioscopie du gouvernement Mara : le RPM, IBK et alliés

Le nouvel attelage de Moussa Mara compte 31 membres contre 34 (29 ministres et 5 ministres délégués) dans l’ancien gouvernement. Cinq femmes contre quatre dans l’ancienne équipe. Le gouvernement compte sept nouveaux ministres, 11 sortants. Il contient trois anciens candidats de la dernière présidentielle, à savoir Moussa Mara, Me Mountaga Tall et Housseyni Amion Guindo.

nouveau premier ministre malien moussa mara.

 

Certains portefeuilles stratégiques comme la défense, la sécurité, la justice et les Finances et l’Economie, ne changent pas de titulaire, où Soumeylou Boubeye Maïga, le Général Sada Samaké, Mohamed Ali Bathily et Mme Bouaré Fily Sissoko sont maintenus respectivement. Le ministère de la justice Garde des Sceaux se renforce avec ‘’les Droits de l’Homme’’, tandis que le ministre de la Sécurité, cumule l’Intérieur et la Sécurité dans le gouvernement  Moussa Mara.

Deux généraux membres de l’ex junte sortent du gouvernement. L’un, Moussa Sinko Coulibaly était à l’Administration territoriale qui disparait au profit de l’Intérieur ; l’autre le Colonel Abdoulaye Koumaré de l’équipement et des transports, quitte le gouvernement au profit de Mamadou Hachim Koumaré.

Les nouveaux ministres

Sept nouveaux ministres font leur première expérience gouvernementale. Il s’agit de Abdoulaye Diop, ancien Ambassadeur du Mali aux Etats-Unis qui occupe désormais, le  ministère des Affaires étrangères ; Mamadou Camara, précédemment Directeur de cabinet du président de la République, qui devient le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication ; Me Mountaga Tall, ancien député élu à Ségou, qui occupe le portefeuille de l’Enseignement supérieur; Mme N’diaye Ramatoulaye Diallo au ministère de la Culture ; Mamadou Hachim Koumaré au ministère de l’Equipement, des Transports et du désenclavement, Abdoulaye Idrissa Maïga au département de l’Assainissement, de l’Environnement et de l’Eau, Housseiny Amion Guindo, au ministère des Sports.

Les sortants

Onze ministres quittent le gouvernement. Ce sont : Cheick Oumar Diarra (réconciliation nationale et Développement des régions du Nord) ; Général Moussa Sinko Coulibaly (Administration territoriale) ; Ousmane Ag Rhissa (Environnement et l’assainissement) ; Colonel Abdoulaye Koumaré, (Equipement et transports) ; Moustapha Dicko (Enseignement supérieur et recherche scientifique) ; Bruno Maïga, Culture) ; Ousmane Bany (Emploi et formation professionnelle) ; Jean Marie Sangaré (Communication et nouvelles technologies de l’information) ; Malick Alhousseini (délégué auprès du Ministre de l’administration territoriale, chargé de la décentralisation) ; Nango Dembélé (délégué auprès du Ministre du développement rural, chargé de l’élevage, de la pêche et de la sécurité alimentaire) ; Madani Touré (délégué auprès du Ministre de l’économie et des finances chargé du budget)

Des changements

Des changements au niveau de la réconciliation nationale, qui a été amputée du développement des régions du nord. Zahabi Sidi Ould Mohamed quitte les Affaires étrangères pour la réconciliation nationale.

Le ministère du travail et des affaires sociales et humanitaires est allégé de son volet ‘’travail’’, mais renforcé par la ‘’reconstruction du nord’’. Ainsi son ancien titulaire Hamadoun Konaté est gardé à la tête du ministère de la solidarité et de l’action humanitaire, et de la reconstruction du nord.

Trois ministères délégués deviennent des départements à part entière

Trois des cinq ministres délégués quittent le gouvernement. Deux ministères délégués disparaissent : le ministère délégué auprès du Ministre du développement rural, chargé de l’élevage, de la pêche et de la sécurité alimentaire (Monsieur Nango Dembélé) et le Ministère délégué auprès du Ministre de l’économie et des finances chargé du budget (Madani Touré).

Trois ministères délégués deviennent des départements entiers. C’est le  ministère la Décentralisation et de la Ville confié à Ousmane Sy ; le ministère des affaires religieuses et du culte (Thierno Oumar Hasse Diallo), et le ministère de l’Industrie et de la Promotion de l’Investissement (Moustapha Ben Barka).

Le RPM compte une vingtaine de membres dans le gouvernement

Bocar Tréta, Mme Sangaré Oumou Bâ, Mahamane Baby, Ousmane Koné ; Mme Togola Jacqueline Nana, Abdrahmane Sylla, Mamadou Frankaly Kéita, Mme Berthé Aïssata Bengaly, Dr Boubou Cissé, Zahabi Sidi Ould Mohamed, Hamadoun Konaté, Mamadou Hachim Koumaré, Cheikna Hamady Seydi Diawara, Abdoulaye Idrissa Maïga, Mahamadou Diarra, Mahamadou Camara, Boubou Cissé, Moustapha Ben Barka, Mahamane Baby.

Les pro-IBK sont : Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo, Mamadou Gaoussou Diarra et Mme Bouaré Fily Konaté, Mohamed Aly Bathily. Avec le RPM sept formations politiques se partagent les portefeuilles du gouvernement Moussa Mara.

Il y a deux ministres Adema : Ousmane Sy et Abdel Kader Konaté ; 1 de l’Udd de Tiéman Hubert Coulibaly ; 1 de l’Asma de Soumeylou Boubeye Maïga ; 1 du Cnid de Me Mountaga Tall ; 1 de la Codem de Housseiny Amion Guindo ; 1 de l’Um-Rda de Bocar Moussa Diarra et 1 de Yelema de Moussa Mara.

     B. Daou

Source: Lerepublicainmali

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