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Un gouvernement du 22 mars et de la famille ?

Depuis le retour à l’ordre constitutionnel au Mali, un processus renforcé par la tenue des élections présidentielles et législatives, les Maliens restent très regardant sur la distance prise par rapport aux putschistes. Les changements de gouvernement et les nominations à des hautes fonctions de l’administration ou de l’armée, sont devenus des moments privilégiés d’évaluation. Avec ce gouvernement du Premier ministre Moussa Mara, le commun des Maliens s’interroge. Quelle marge de manœuvre l’Etat a-t-il par rapport à l’ex junte ?

Boukary Daou directeur publication journal republicain

 

Deux généraux membres de l’ex-junte sont débarqués, mais beaucoup de Maliens gardent à l’esprit une déclaration du représentant d’IBK à Ouagadougou, lors des négociations pour le retour à l’ordre constitutionnel. Nancoma Kéita avait dit à l’époque: « le coup d’Etat a été salutaire et sanitaire ».

En outre, le Premier ministre est un des premiers hommes à rallier les putschistes à Kati, de même que certains de ses ministres. En d’autres termes, de nombreux membres de ce gouvernement ont approché les putschistes à Kati, dont certains convoitaient le poste de Premier ministre de la junte.

Ce qui fera dire à un homme politique malien : « c’est un gouvernement des putschistes du 22 mars [2012, date du coup d’Etat du Capitaine Amadou Haya Sanogo] et de la famille du président IBK. Il ne manque que Sanogo et Mariko».

La position de la famille se réconforte dans ce gouvernement avec un renforcement des portefeuilles de Hamadoun Konaté (beau frère du président) et de Moustapha Ben Barka (neveu du président).

 B. Daou

Source: Lerepublicainmali

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