Ce qui est considéré par le maire de Niono, Moriba Coulibaly comme un guet à pens s’est déroulé le vendredi 7 mars dernier entre Ségou et Niono. Ce jour-là, l’élu communal qui revenait de Ségou a été agressé par trois individus. Il s’agit du fils d’un grand opérateur économique Djadje Ba, Cheickna Bah, son chauffeur Gaoussou Diawara et le directeur de Radio Sahel de Niono, Seydou Traoré.
L’agression a eu lieu à Banankoro dans la commune de Séribala lorsque le maire, Moriba Coulibaly s’entretenait avec son homologue de cette commune. Quelques minutes après la voiture de Cheickna Bah gara à 10 mètres d’eux.
Et c’est le début de la provocation et le maire s’est vu agrippé pour son cou par les trois occupants de la voiture. Après quelques tiraillements le maire a couru vers son véhicule pour prendre son arme.
C’est ainsi que le maire de Séribala intervient pour calmer les belligérants. Mais les adversaires du maire avaient réussi à récupérer l’arme dans la foulée. Après cet incident les agresseurs sont partis porter plainte contre le maire à la Gendarmerie de Pelengana à Ségou. Les explications fournies par Moriba Coulibaly ont amené les gendarmes à le laisser en liberté.
Moriba Coulibaly que nous avons eu au téléphone se dit victime d’un guet à pens et une campagne d’intoxication pour nuire à son honneur et sa dignité par son rival politique, Diadié Bah et ses complices. C’est ce dernier qui a orchestré ce guet-à-pen.
Et le maire de Niono d’ajouter que cette nouvelle cabale montée contre lui n’est qu’une suite logique de la bataille de positionnement sur l’échiquier politique à Niono. La rivalité s’est accentuée lorsque l’intime ami du maire, Ousmane Yattassaye fut arrêté et froidement assassiné par les forces de l’ordre en 2012. Et le nom de l’opérateur économique a été cité dans cette affaire encore non élucidée qui est toujours pendante devant la justice.
Toutes nos tentatives pour rentrer en contact avec les adversaires du maire ont été vaines. Mais ce qu’il faut noter, la ville de Niono ne cesse de parler d’elle depuis un bon moment. La dernière en date est l’affaire du lotissement qui oppose toujours les maraichers au maire.
Nous y reviendrons
La Rédaction
SOURCE: L’Indépendant