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Masque et gel hydro-alcoolique deviennent tendance

Le coronavirus provoque de la fièvre, de la toux et des difficultés respiratoires. Ses symptômes sont similaires à ceux de la grippe. Pour s’en prémunir, les spécialistes conseillent de se laver fréquemment les mains à l’eau et au savon, d’utiliser un gel hydro-alcoolique.


Il faut aussi maintenir une distance de 1 mètre avec toute personne qui tousse ou éternue. Il faut éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche. Il faut aussi respecter les règles d’hygiène respiratoire (se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir en cas de toux ou d’éternuement, puis jeter le mouchoir immédiatement.
Bien que notre pays n’a toujours pas encore enregistré un cas de malade de coronavirus, certains de nos concitoyens semblent s’approprier ces mesures. En conséquence, la vente de cache-nez ou bavette ou masque de protection a tendance à exploser dans notre pays. C’est ainsi dans la ville des Trois caïmans, depuis quelques temps, il n’est pas rare de rencontrer, dans la circulation, au marché, dans les rues, des gens qui vendent des cache-nez.
Cet intérêt pour le cache-nez est-il lié à la crainte de contracter la nouvelle maladie à coronavirus ? Il est presque 14 heures, non loin de la Cité administrative. Les usagers : motocyclistes, piétons (hommes, femmes) s’arrêtent pour acheter ces masques de protection couvrant la bouche et le nez. Protègent-ils contre le coronavirus ? Amadou Traoré, vendeur âgé d’une trentaine d’années, dit s’être lancé dans ce commerce depuis que les vents de poussière ont commencé à souffler sur la capitale. «Beaucoup de gens en achetaient car le besoin y était», rappelle le jeune homme.
Aujourd’hui, beaucoup de personnes achètent le masque par peur d’attraper le Covid-19, témoigne le vendeur, ajoutant que les clients estiment que « mieux vaut prévenir que guérir». C’est le cas de Yacouba Coulibaly qui vient d’en acheter un. Le jeune mécanicien confirme avoir acheté par crainte d’attraper la maladie à coronavirus. Seydou Cissé, étudiant en licence 2 Gestion à l’Institut des sciences politiques, des relations internationales et de la communication (Ispric), se dit prêt à dormir avec un cache-nez si cela peut le protéger.
Au niveau des officines de pharmacie, les gels antiseptiques ou désinfectants se vendent beaucoup plus, confirme Moussa Traoré, un pharmacien. Les prix varient entre 750 Fcfa et 1.500 Fcfa. Pour le moment, la pénurie ne s’est pas installée. Mais cela pourrait arriver, si la ruée se poursuit vers les produits de protection.

Fadi CISSÉ
Djénéba BALLO

Source: Journal L’Essor-Mali

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