En attendant la finalisation de l’accord sur la transition politique entre la Communauté Economique Des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Mali, les consultations avec le CNSP et les acteurs de la société civile, les hommes politiques pour une transition “rapide” sont toujours d’actualité. Le Comité national pour le salut du peuple (CNSP), l’institution politico-
Les mesures de restriction de la CEDEAO toujours en cours entre le Mali et les états de la sous région
Dans la déclaration du 28 août suite à la visioconférence des chefs d’état de la CEDEAO sur le Mali, l’institution a allégé les mesures pour permettre au populations d’avoir accès aux denrées de première nécessité, d’avoir accès aux soins avec des kits covid et des médicaments ainsi qu’aux dérivés hydrocarbures. Cependant, en ce qui concerne les transactions financières entre les pays de la sous-région, les barrières économiques restent intactes. Ces dernière vont certainement être levées si la transition de “12 mois” avec à la tête un civil est prise en compte par les autorités actuelles en concertation avec la population. Sans qualifier les décisions de la CEDEAO, le politologue Boubacar Bocoum déclare: “nous n’avons pas senti la CEDEAO insister sur la bonne gouvernance au Mali”. Ces mesures de pression au Mali face à la Communauté internationale sont -elles à contribuer à une rapide composition d’un gouvernement de transition? La question peut sans doute se convaincre avec une réponse mitigée,pourtant la réalité sur le terrain peut être perçue autrement car “c’est le peuple malien qui souffre” de ces mesures. Cette situation qui vient s’ajouter à la crise sanitaire mondiale, va contribuer à asphyxier davantage l’économie déjà fragilisée par l’insécurité et les crises sociales si sa durée venait à s’étendre. Idelette BISSUU
Journal du Mali