Les travaux du comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali reprendront le 20 juillet prochain, a indiqué mardi le porte-parole de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), Mahamadou Djéry Maïga.
Les travaux du comité de suivi, présidé par l’Algérie, ont été “suspendus à cause notamment des problèmes de représentativité”, a-t-il indiqué, cité par des médias, soulignant que “la mise en oeuvre de l’accord doit être assurée par les parties signataires que sont la CMA, la plate-forme et le gouvernement malien.”
Pour M. Maïga, également vice-président du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) “il est urgent” de mettre en application l’accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger qui est devenu exécutoire après le parachèvement de sa signature le 20 juin dernier à Bamako, “compte tenu des attaques terroristes et des forces obscurantistes dont les auteurs ont un autre agenda que celui de la paix”.
“Une fois que l’accord est appliqué, on aura la solution pour tous ces problèmes-là”, a estimé le porte-parole de la CMA.
Il a par ailleurs a annoncé que “le gouvernement malien et la CMA vont procéder à la libération prochaine de tous les prisonniers de part et d’autre”, sans en préciser le nombre.
“C’est pour montrer qu’on est dans la voie de la paix”, a-t-il souligné, précisant que cette libération “ne concerne pas les terroristes”.
“Nous sommes de bonne mèche avec le gouvernement et ses membres parlent le même langage que nous. Ils ont la volonté de faire la paix et nous aussi. Je pense que la paix sera une réalité”, a souligné M. Maïga.
Au sujet de la représentation du CMA au sein du pouvoir, il a souligné qu’il “faudrait qu’on soit représenté, même s’il est clair que ce n’est pas un préalable à la mise en œuvre de l’accord. Cependant, on n’a pas demandé de ministères précis. On a juste parlé de discussion avec le gouvernement pour le partage du pouvoir”, a précisé le porte-parole de la CMA.
Source: APS