« Il m’a demandé d’aller lui indiquer la boutique. C’est alors qu’il m’a conduit dans cette maison inachevée et m’a demandé de me déculotter de force ». Voilà les propos d’une fille d’environ six ans qui a échappé des filets de son violeur, un homme dans la trentaine. Cet acte a eu lieu à Kabala, dans la commune de Kalabancoro, dans un endroit à l’égard du monde.
Selon D.T, notre source, c’est dans l’après-midi de ce samedi 22 août 2020 que les faits se sont déroulés, à près d’un kilomètre du fleuve Niger. « Me promenant aux alentours de ma maison, comme à l’accoutumée, j’ai fini par venir m’asseoir derrière une maison inachevée. De là, j’entendais des voix, une voix masculine parlant tout bas », nous explique la même source qui poursuivait en expliquant qu’il entendait également une petite fille pleurée.
Au début, D. T. pensait qu’il s’agissait d’un parent qui trainait de force son enfant au fleuve, puisque ce chemin passe par là également, nous a-t-il indiqué. Mais la voix devenant de plus en plus imposante et le pleurnichement incessant, D. T. explique que sa curiosité lui a alors amené à aller découvrir ce qui se passait réellement. « Dès que le violeur m’a vu venir, il m’a menacé de m’agresser avec un morceau de brique », explique notre source qui a pris son destin en main en poursuivant le violeur dans une course-poursuite. « En le poursuivant en direction du fleuve, j’ai aperçu deux jeunes venant de cette direction auxquels j’ai demandé de lui bloquer le chemin », a-t-il précisé.
Arrêté, il n’a pas pu nier les faits. Quant à la fillette, elle a couru informer ses parents qui sont vite venus s’imprégner de l’affaire. La fillette a reconnu le monsieur et a déroulé tout le film de l’action, malgré qu’elle portait des égratignures sur ses bras. Le violeur a été remis aux forces de l’ordre bien vrai que la population voulait le lyncher, nous souligne D. T.
N’eût été cette intervention musculeuse de D.T, cette fillette pouvait périr dans cette tragédie que voulait lui faire subir cet obsédé sexuel.
Fousseni Togola
Source: Journal le Pays-Mali