Le journal ‘‘Le Sphinx’’ dans sa livraison N° 765 du vendredi 17 janvier 2020, mettait ouvertement en cause Assetou Traoré dite Pichou, la fille du Pr Dioncounda Traoré d’avoir, au nom et à l’insu de son père, porté plainte contre Adama Dramé, son promoteur et directeur de publication. Les raisons qui ont poussé à l’annulation pure et simple de cette procédure judiciaire légitiment en partie ces accusations.
Selon Mali24.info qui rapporte l’info, la procédure judicaire été annulée à la suite des exceptions soulevées par les avocats de M. Adama Dramé. Premièrement, explique-t-on, l’article 61 de la Loi N° 00-046 / AN –RM du juillet 2000 portant régime de la presse et délit de presse qui exige que la citation soit faite intuitu personae : ‘‘Ce qui ne l’a pas été, Adama Dramé n’étant à Bamako et l’huissier n’ayant pas l’effort de la lui faire parvenir directement en France’’, ajoute Mali24.
Deuxième exception, toujours selon Mali24.info : ‘‘Dioncounda Traoré qui réside à Hamdallaye ACI 2000 en commune IV a commis un conseil résidant à Quinzambougou, en commune II. L’affaire est close. Sauf en cas d’appel de la part des avocats de Pr Dioncounda Traoré. Une autre exception soulevée par la défense est la non observation du délai de 20 jours ouvrables francs entre la citation et la première audience’’
Pitchou a-t-elle humilié son père Dioncounda ?
Le Pr Dioncounda Traoré ne maitrise-t-il pas les lois du Mali ? Est-il en manque d’avocats de talent jusqu’à en venir à de telle erreur au plan juridique. Le croire ne sera qu’une insulte à l’endroit de l’ancien président de la transition de la république, aussi ancien président de l’Assemblée Nation (2007-2012), aussi ministre plusieurs fois ?
Du coup, l’on ne peut que croire à la version du journal ‘‘Le Sphinx’’ qui accuse Pitchou d’avoir porté plainte contre Adama Dramé au nom et à l’insu de son père. Ce, ajoute le canard, avec l’appui de Karim Kéita : ‘‘Last but not least, après ce cuisant échec, Karim Kéïta va, cette fois-ci, pousser Mme Assetou Traoré dite Pitchou, la fille de Dioncounda Traoré, Dionkis pour les intimes, à déposer plainte en diffamation contre notre directeur de publication à l’insu de son père. Ce qui nous a été confirmé par un proche de ce dernier qui était étonné d’être traité par sa propre fille de : ‘ ‘Professeur d’Enseignement secondaire’’ comme on peut le constater dans la Citation’’. Extrait de l’article du 17 janvier de ‘‘Le Sphinx’’.
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