La Cour d’Assises a rendu, hier, mardi 25 octobre, son arrêt sur l’affaire ministère public contre Oumou Diakité, jugée pour » coups mortels » sur l’amante de son mari, Ramata Diakité, à Bougouni. L’accusée a écopé de cinq ans de prison ferme, dont une année avec sursis.
Il résulte de l’information que, le 3 juin 2018, à Kona, cercle de Bougouni, la dame Oumou Diakité versa de l’eau chaude sur Ramata Diakité, blessant gravement cette dernière. Transportée d’urgence dans un centre de santé de Bougouni, elle rendra l’âme, une semaine après son admission aux soins. Interpellée par les forces de sécurité et mise à la disposition de la justice, l’auteure a souligné avoir été frappée avec un bâton, qu’elle exhibait. C’est en se défendant qu’elle a versé l’eau chaude sur la victime. Elle a aussi argué que le mobile du crime est la jalousie, indiquant que la défunte, Ramata Diakité, entretenait une relation amoureuse avec son mari, Madou Diakité.
Dans le box des accusés, Oumou Diakité a exprimé ses regrets. Ainsi, elle a reconnu les faits, en justifiant son forfait par la légitime défense et la relation extraconjugale que la défunte entretenait avec son mari. Révélant qu’elle a surpris cette dernière, dans la brousse, en pleins ébats sexuels avec son mari, Madou Diakité. L’accusée bénéficiera de circonstances atténuantes par la Cour, qui l’a condamnée à cinq d’emprisonnement, dont une année avec sursis.
O.BARRY
Source: l’Indépendant