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Insécurité : sale temps pour les voleurs de moto

A Bamako, s’acheter une moto et se la faire soulager un instant après, est devenu monnaie courante. Opérant habituellement de nuit, les voleurs semblent ne rien craindre, les vols de moto se passent désormais en plein jour au vu et au su de tous. Face au phénomène, les populations appliquent leur propre Code.

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Dans un pays où l’insécurité galopante peine à se faire éradiquer par les autorités et lorsque, vous arrêtez, à votre corps défendant, un voleur qui a abattu votre frère et que,  quelques mois après,  ce dernier vous passe son salamalec dans la circulation, cela change notre perception des choses. Malheureusement, c’est ce qui se passe dans ce pays. Et plus souvent qu’on ne le pense. Pour parer à cette situation, les populations appliquent le plus célèbre article de droit au Mali: ‘’l’article 320’’. Pour la petite histoire, cet article 320 n’est pas une création du législateur malien. Il s’agit du prix d’alors, d’un demi-litre d’essence (300 FCFA) et d’une boite d’allumette (20 FCFA), les éléments nécessaires pour faire disparaitre un voleur et empêcher, ainsi, toute possibilité de récidive. Depuis la semaine dernière, pas moins de trois voleurs ont été brûlés vifs à Bamako.

En effet, après les deux jeunes qui ont été battus à mort, puis brûlés vifs à Kalaban-coro en début de semaine dernière, ce jeune (voir image) lui aussi a goûté à l’article 320. L’affaire se passe à Faladiè en Commune VI du District de Bamako, jeudi dernier aux environs de 5 heures du matin. C’est l’heure choisi par notre présumé voleur de moto pour s’introduire dans une cour. La mauvaise. Car, le chef de famille un Karatéka de ceinture noire aussitôt alerté par la maitresse de maison, se précipite dehors et engage une lutte à mort contre l’intrus.

Sans grande peine, il parvient à maitriser son voleur lui attache la main derrière le dos. Aux premières lueurs du jour, la population est vite informée. L’inconnu, sans autre forme de procès, est amené un peu plus loin, attaché à un arbre et brûlé vif. Cruelle justice!

Mamadou TOGOLA

Source: Le Canard Déchainé

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