Il ne faut pas cessé de qualifier certains actes d’insolites et de gravissimes. Oui, en Afrique, il existe des obligations qu’il ne faut jamais négliger encore moins, donner aux autres le sentiment de les avoir trahies.
Ce 30 Juillet 2019 marque l’anniversaire de la dernière présidentielle dans notre pays où certains candidats ont légitimé leur mobilisation par de collections d’artistes afin de mobiliser et animer leur campagne. C’était le cas du candidat Ibrahim Boubacar Keita, à qui des candidats de renon avaient fait allégeance pour soutenir ouvertement sa candidature.
Ce n’était pas fortuit, loin sans faux. Des artistes professionnels, appréciés par des compatriotes de divers horizons et de divers partis, s’étaient attirés la colère et là malédiction de maliens qui ont désavoué leur prise de position.
L’insolite, c’est encore de savoir que certains jeunes et de ces artistes qui ont mis instruments et talent au service du candidat IBK (déclaré largement réélu par Manassa Danioko) réclament encore leur frais de prestation.
Selon nos sources concordantes à la présidence de la République, le chanteur Abdoulaye Diabate aurait envoyé des missions de bons offices, notamment des membres du recotrade et des religieux, auprès du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita afin de réclamer le reliquat de son cachet de campagne estimé à 10.000.000 FCFA.
Selon nos investigations auprès de l’entourage de l’artiste Abdoulaye Diabate, originaire de Koutiala, comme IBK aussi, la considération de la famille présidentielle ne serait plus au rendez-vous. La porte semblerait lui être fermée pour lui empêcher de recouvrer son argent de campagne que lui aurait promis Ibrahim Boubacar Keita afin que l’artiste participe à sa campagne.
Des critiques sont beaucoup plus orientées vers la griotte Nainy Diabate, au regard de sa proximité avec la famille présidentielle, indexée d’être la responsable des retards de paiement des créances de l’ensemble des griots et griottes qui ont soutenu le candidat IBK à la présidentielles de 2018.
D’autres jeunes grognent encore, ayant offert leurs services à des équipes du candidat IBK, depuis 2013 pour certains et 2018 pour d’autres, mais qui sont encore floués et même spoliés de leurs biens et de leurs droits. En attendant, gardons fermés ces placards où les qualifications appartiennent à la seule justice quand le dialogue (Recotrade) n’arrive plus à arranger les choses.
Source: Figaro du Mali