L’année 2020 a déjà exposé son lot de défis aux autorités sur plusieurs plans comme la sécurité, la paix et la sécurité alimentaire. Ainsi, environ quatre millions trois cent mille (4,3) millions de personnes ont besoin d’assistance humanitaire en 2020.

Le malheur du sahel est d’être une zone qui regorge de ressources minières et de matières premières propices au besoin de l’Occident assoiffé de celles-ci. Cette partie du continent est aussi confrontée à plusieurs défis parmi lesquels les défis climatiques, la pauvreté, la famine, les conflits intercommunautaires et le problème du terrorisme et de l’extrémisme violent. Tous ces facteurs internes ont été créés à partir de l’extérieur. Mais dans leur réalité visible on a l’impression que ce sont des facteurs internes engendrés par les interactions sociales.
La colonisation continue d’être imposée sous une forme nouvelle non conceptualiser par les africains. Leur émergence intellectuelle n’a pas atteint un niveau qui les permet de comprendre ce mécanisme intellectuel de l’homme blanc malgré qu’ils aient fréquenté les mêmes écoles et acquis le même savoir. Pour l’instant, dans l’esprit des africains c’est la coopération qui est en œuvre et les relations doivent être entretenues par toutes parties surtout le monde est déjà dans l’ère de la mondialisation et de globalisation. En vérité, les deux concepts ne sont que farces des temps modernes pour engouffrer les pays les moins avancés d’un système qu’ils ne maitrisent pas. Car l’Occident est largement en avance sur tous plans par rapports aux pays avec lequel il a des relations.
Sans être dans une théorie du complot, il y a lieu de réfléchir pour savoir les vraies causes de ce déséquilibre entre les pays sous-développement et ceux développés. En fait selon les pseudos révolutionnaires et aux regards de plusieurs facteurs les ressources nécessaires au développement des pays sous-développés sont exploitées et utiliser par les pays développés.
La crise dans le sahel en particulier au Mali est le fruit d’un ensemble de conséquences dont les causes sont multiples et dont il est inutile de les évoquer sans cesse. Même si la pédagogie révolutionnaire veut la répétition des actes révoltants. Et les conséquences d’une des causes font que depuis de cinq ans, les paysans ne plus cultiver tranquillement leur champ. Ce qui a engendré une famine répétitive.
Par exemple, pour cette année 2020, selon OCHA (organisation de coordination de l’action humanitaire) 4,3 millions de personnes ont besoin d’assistance humanitaire dans le pays. Les zones concernées par cette situation sont principalement le centre et le Nord du pays qui sont les zones de conflit dans le pays. Cette situation est accentuée par le fait qu’au mois de janvier, plus de mille (1 000) ménages ont fui les violences au Niger. Ces réfugiés sont installés dans la région de Ménaka. A cette situation déjà présente, de prévisions sont de faites pour la période soudure. Pour cette période (juin à août 2020), au moins plus d’un million de personnes seront en insécurité alimentaire sévère dans le pays.

Que fera l’autorité en charge de l’action humanitaire et du développement solidaire, en particulier le ministère de tutelle pour faire face à cette situation prévisible.
Connaissant le département de la solidarité et de l’action humanitaire, en 2019, un véritable scandale a choqué l’opinion nationale et internationale. Nulle ne pouvait imaginer que dans un pays en pleine crise sécurité que des aides destinées aux populations sinistrés soient détournées et vendus à des commerçants de la zone. Les preuves démontrant la véracité de ces affirmations existent et les personnes avec lesquelles ce marchandage a été fait sont encore vie. La honte n’est pas un facteur qui gêne certains hauts responsables du pays même pendant les moments les plus critiques.
La Rédaction

Source: Le Point du Mali