Force est de reconnaitre qu’avant le vent de l’est ayant favorisé l’avènement du multipartisme dans le jeu démocratique, les Chefs d’Etats Africains du temps du parti unique, pour la plus part, n’étaient que des commis nommés par l’administration coloniale Française, dont pas élus au suffrage universel direct ou indirect par les peuples.
Pour changer la donne sous nos tropiques, beaucoup de salive et d’eau avaient coulé sous le pont de la part des opposants politiques sans résultat escompté.
Ce statuquo avait malheureusement donné lieu le plus souvent, à des coups de forces militaires et autres bouleversements sociopolitiques et institutionnels.
Dans la foulée, l’intention des activistes de l’époque était de voir naitre un nouvel air politique, qui devait permettre de donner enfin le pouvoir aux peuples, comme le stipule ethnologiquement la règle sacro-sainte de la Démocratie participative et constructive.
Mais hélas ! Malgré toutes les injonctions de part et d’autre des forces dites du changement dans le sens du positif, rien ne semble avoir bougé !
Le constat est amer ! Car, l’on assiste encore de nos jours, à une réelle stagnation intellectuelle qui aggrave et accentue la stérilité spirituelle, morale et mentale chez certains de nos dirigeants Africains.
Cette situation a davantage contribué à gangréner le système politique dans la quasi-totalité des pays du continent avec son corolaire de sous développement chronique et de misère sempiternelle.
En effet, l’une des raisons de ce disfonctionnement endémique et de l’immobilisme ambiante en Afrique subsaharienne s’explique en grande partie du fait que, la racine du mal est bien encrées dans les profondeurs des meurs, voir même des mentalités.
Les conséquences sont alarmantes. Car, force est constater un peu partout en Afrique que le faussé ne fait que s’agrandir entre riches et pauvres.
Pendant ce temps, ils, ces élus politiques, comme des bandits à colle blanc, durant des décennies et des décennies se la coule douce, au détriment du peuple, qui quant à lui, croupit dans la misère due à la pauvreté économique et financière et la terreur des armes.
Alors jusqu’à quand les peuples d’Afrique vont-ils se réveiller pour prendre enfin leur destin en main ?
Face à cette question, dans l’impasse, la conscience individuelle et collective restent évasives, sans aucun répondant sensible à la cause de l’intérêt général.
Car, tant que nos hommes politiques opteront pour la politique de l’Autriche, rien ne saurait faire évoluer les choses !
N’est-il pas grand temps que, la cause des peuples Africains prenne enfin le dessus sur l’insouciance de quelques individuelles, des « pseudos intellectuels » malintentionnés, qui n’ont d’yeux que pour leurs intérêts personnels?
Autrement dit, notre Afrique dans le système international monde, n’a que trop souffert du comportement de ceux qui, comme des vampires, lui sucent le sang à longueur des journées !
Diantre, comment le berceau de l’humanité est-il devenu au fil des siècles le tombeau de cette même humanité ?
Ne dit-on pas que la première constitution de notre air fut élaborée en Afrique, précisément dans l’ancien empire Manding, sous l’Empereur Soundiata Kéïta ?
Si cela s’avère une vérité historique, nous pouvons alors en déduire que, si la démocratie consiste à organiser la société et à repartir les rôles entre les citoyens d’une même communauté par ordre hiérarchique, que l’Afrique est en net recule démocratique !
Qui sommes donc nous devenus aujourd’hui pour n’êtres que ce que nous n’étions pas hier ?
« Nous sommes abusés, déçus du comportement de ces hommes politiques qui nous promettent monts et merveilles avant et pendant les élections. Mais, une fois élus, nous oublient. Pire, ils ne nous accordent même plus d’audience et bafouent à longueur des journées nos droits les plus élémentaires, comme si nous étions des apatrides rendus esclaves.
Ensemble donnons-nous les mains pour freiner cette injustice et arrêter l’hémorragie qui nous agonit sans que cela n’émeute les autres » Tel est en chœur, comme un seul homme, le cri de cœur des Africains révoltés contre cette autre forme de néocolonialisme des temps modernes.
Africaines et Africains, où que vous soyez, quoi que vous fassiez, réveillons-nous ! Il est grand temps que nous-nous assumions afin de montrer à ces gens là que nous avons tout compris, comme le chante Ticken Jah Fakoly !
Ceci est un appel comme une prise de conscience, qui nous interpelle à un éveil des consciences.
En effet, nous devons chercher à nous affranchir du joug et de la pesanteur des imposteurs, sans foi ni loi.
Oui, nous délier de la chaine de ceux qui, au vu et au su de tous, sapent continuellement les fondements de notre authentique Démocratie à l’Africaine, celle que nous avaient jalousement léguée nos ancêtres depuis la nuit des temps !!!
La Rédaction