Depuis la suppression de l’examen du Certificat d’études primaires en 2008 (CEP), le DEF est le diplôme dont rêve tout élève pour accéder au lycée. Pour obtenir ce précieux sésame, je ne suis pas passé par quatre chemins.
J’ai eu mon DEF, en partie, grâce aux conseils prodigués par le surveillant général de l’école que j’ai fréquentée. Après mon passage au second cycle, et dès la 7ème année, le surveillant de l’école nous a donné plusieurs conseils : « Vous êtes ici pour un cycle de 3 ans. Alors faites tout pour respecter cela. Le DEF se prépare dès la 7ème année. Attachez vos ceintures dès maintenant ».
Ces quelques mots, pleins d’honnêteté, n’ont pas été sans importance pour moi, car je les ai mis en pratique. Cela m’a valu d’avoir un cycle ou un parcours sans faute jusqu’au DEF, que j’ai eu obtenu.
Peur d’échouer
L’anxiété, la peur d’échouer sont les compagnons quotidiens de tout candidat à un examen. Cette peur nous suit jusqu’en salle d’examen. Nos prédécesseurs nous disent toujours qu’obtenir le DEF est un parcours du combattant. J’ai aussi eu peur de ne pas partager la même classe que mes jeunes frères qui ne pourront me rejoindre qu’une fois passée en classe supérieure. Toutes ces situations m’ont terrifié et m’ont poussé à tenter l’impossible.
Les enseignants ont raison de répéter dès l’ouverture des classes : « Si vous voulez réussir à l’examen, apprenez vos leçons, faites des exercices, seuls ceux qui apprennent réussissent à la fin ». C’est ainsi que j’ai établi un calendrier pour apprendre mes leçons. Ce calendrier consistait à réduire mon temps de loisirs et planifier les leçons à apprendre par nuit. Je me suis consacré en grande partie à mes études. J’ai abandonné mes habitudes pour faire place à l’assiduité. De façon provisoire, j’ai dit au revoir à l’écoute constante de la musique, je ne regarde presque plus les films. En plus, j’ai rejoint, dans mon quartier, un groupe d’exercice. Tous les weekends, nous nous exercions dans les matières principales : mathématiques, physique-chimie et aussi biologie.
Effort récompensé
En fin, j’ai été récompensé par mon effort fourni et le sacrifice consenti au début de l’année. En salle d’examen, j’ai répondu aux questions, sans compter sur l’aide de mes voisins, sans être obligé de tourner la tête de gauche à droite, sans mâcher le bout de mon stylo à attendre qu’un miracle se produise.
Réussir à son examen, c’est d’abord compter sur l’effort sans rien attendre d’une tierce personne, du hasard, du stylo magique des charlatans. Certains vous diront bonne chance, pensant que la réussite vient de la chance. La chance dont nous avons besoin, c’est de nous aider nous-mêmes pour que le ciel nous aide à son tour. Seuls ceux qui s’adonnent à leurs études finiront parmi les heureux candidats.