La Commune I du district de Bamako s’illustre par des actes de criminalité qui font froid dans le dos. En moins d’un mois, les bandits armés ont abattu deux hommes dans leurs domiciles sans que les agents de sécurité ne réagissent.
Après l’assassinat du docteur Ibrahim Ongoïba, gynécologue au CHU Point G, le 23 juin dernier, chez lui à Banconi Razel, c’est autour du jeune commerçant Sidiki Sanogo d’être assassiné par balle par des malfrats, le lundi 15 juillet 2019, dans sa maison au Banconi Plateau. Selon les proches de la victime, les bandits armés ont cambriolé la maison de Sidiki. Une fois dans la chambre principale du jeune commerçant, les malfrats ont été dissuadés par la femme pendant que son époux dormait profondément. “Que cherchez-vous ici ? “, lance l’épouse. Les bandits répondent en ces termes “rien“. Les quidams ont tourné le dos après avoir ramassé les téléphones portables, c’est en ce moment que Sidiki s’est réveillé en sursaut et les a poursuivi dans son salon. Malheureusement pour lui, l’un des voleurs lui a tiré dessus. Gisant dans le sang, le jeune commerçant de pièces détachées meurt sur place. Le corps est transporté au point G sous les yeux impuissants de sa femme et ses enfants inconsolables.
Ces crimes à répétition prouvent que les services de sécurité à Bamako sont défaillants à tel point que les populations décident de s’armer car ne faisant plus confiance à ceux qui sont chargés de leur protection.
Sira Diarra
Source: Mali Tribune