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Cour d’appel de Bamako : LES BONNES ACTIONS DE L’AMICALE DE LA PROMOTION FEU ME TIÉMOKO DIATIGUI DIARRA

Les membres du bureau de l’Amicale de la promotion 1996 de l’Ecole nationale d’administration (ENA), section sciences juridiques, baptisée feu Me Tiémoko Diatigui Diarra (APTDD), ont effectué, la semaine dernière, une visite dans les locaux de la Cour d’appel de Bamako, sise à Banankabougou.

Cette visite s’est déroulée en présence du président de ladite promotion, Boureïma Tabalaba, juriste spécialiste en droit international de l’environnement, du directeur régional des Eaux et Forêts du District de Bamako, le commandant Ousmane Sidibé, du procureur du tribunal de première instance de la commune VI de Bamako, Dramane Diarra. Il y avait également le président de la Cour d’appel de Bamako, Adramane Maïga et plusieurs membres de l’Amicale.

Cette visite qui se situe dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la promotion, avait pour objectifs de faire un acte de témoignage et de promotion des activités d’intérêt public visant la préservation de l’environnement et du cadre de vie, et surtout d’encourager le service bénéficiaire à s’engager davantage dans l’entretien et la préservation du cadre de vie de l’espace.

Par cette activité, l’APTDD entendait aussi bénéficier de l’appui et des conseils des techniciens (les soldats de la forêt), afin de contribuer à la promotion sacrée de cette nature et susciter enfin une dynamique de préservation des espaces verts dans les lieux publics. L’événement qui a duré plus de deux heures d’horloge, a débuté par un tour complet des bureaux de l’institution en commençant par celui de son président suivi de ceux de ses conseillers, en passant par le bosquet d’une superficie d’environ un demi hectare pour se terminer dans la salle d’audience N°3 qui porte le nom du parrain de l’ APTDD.
Dans son intervention, le président de l’Amicale a indiqué que la réalisation de ce bosquet et l’affichage du portrait géant de feu Me Tiemoko Diatigui Diarra dans la salle d’audience N°3, ont été l’oeuvre de l’APTDD lors des activités de sa création le 21 octobre 1998. Depuis cette date, a précisé M. Tabalaba, le bureau de la promotion n’a pas chômé. «L’acte que nous avons posé il y a dix ans, a pour objectif à long terme de faire en sorte que notre comportement puisse motiver d’autres, c’est ça le plus important. Celui qui plante un arbre avant de mourir n’a pas vécu inutile», a sagement rappelé Boureïma Tabalaba.
Pour sa part, le représentant du président de la Cour d’appel de Bamako a, en retour, remercié les membres de l’APTDD pour tout ce qu’ils ont eu à faire pour le tribunal. «Ça nous honore tous, et ça va dans le sens de la perpétuation de la mémoire de votre parrain, et du coup ça va aussi dans le sens de la protection de l’environnement, du fait des arbres que vous avez plantés. Les portes de la Cour d’appel vous restent grandement ouvertes, toutes les fois que vous désirez venir ici pour perpétuer la mémoire de ce célèbre avocat qui, à sa façon, a contribué à faire rayonner le droit dans notre pays, mais aussi à travers toute l’Afrique», a témoigné Amadou Abdoulaye Sangho.
Quant au procureur de la commune IV, Dramane Diarra, il a indiqué avoir mis cette activité au compte d’une évaluation de ce que l’Amicale a réalisé ici il y a dix ans. M. Diarra a ajouté que la promotion, depuis sa naissance, n’a pas cessé d’honorer le parrain feu Me Tiemoko Diatigui Diarra, qui a été un excellent avocat et un grand magistrat. Il a, à la fin de son témoignage, invité les membres du bureau de l’Amicale à mettre en place un programme d’un bosquet chaque année.
Quant au directeur régional des Eaux et Forêts du District de Bamako, il s’est dit très heureux et honoré que des décideurs de notre pays, à travers cette amicale, s’intéressent aux arbres et à l’environnement. Par ailleurs, le commandant Sidibé a regretté le fait que moins de 1% de notre budget soit accordé à la protection de l’environnement, tandis que l’Etat accorde plus de 15 milliards de F CFA au développement de l’agriculture. «Le Mali étant un pays agro-sylvo-pastoral, aucun de ces trois éléments, à savoir l’agriculture, l’élevage et la pêche, ne peut se développer sans les arbres », a dit le commandant

Ousmane Sidibé.

Aboubacar TRAORé

L’Essor

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