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Côte d’Ivoire : le gouvernement confisque les pétitions « Gbagbo » signées à Yopougon

Le gouvernement de Côte d’Ivoire par sa Police, a confisqué, déchiré et brûlé des pétitions pour la libération du Président Laurent Gbagbo signées par des milliers d’Ivoiriens et d’Ivoiriennes à Yopougon, hier vendredi 15 juillet 2016.

Laurent Gbagbo ancien president ivoirien

Les pétitions « Gbagbo » brûlées par le gouvernement

Les pétitions pour la libération du Président Laurent Gbagbo ont été réduites par le gouvernement hier vendredi à Yopougon, qui a déployé sa Police uniquement à cette fin. Plus de 100000 formulaires dûment signés ont été déchirés et brûlés par les FRCI ou faut-il dire la Police de Ouattara.

Opération conduite avec un cargo de la Police aux ordres du commissaire Yéo. Sans autre forme de procès, les policiers mettent l’espace sens dessus dessous. Chaises, bancs, banderoles à l’effigie de Laurent Gbagbo volent en éclats. Plus de 100 000 formulaires de pétitions signées sont violemment arrachés des mains des militants qui se verront arrêtés purement et simplement. Puis déférés à la préfecture de Police au Plateau. Ce sont Dja Adou prosper, Missihi Jean Leopold et Djoman Gbata Ange.

Dans une déclaration Achille Gnaoré, coordonnateur du projet Unir toute l’Afrique(UNIRTA), Parlement, agoras et orateurs de Côte d’Ivoire, condamne ces arrestations: « Je voudrais prendre à témoin l’opinion nationale et internationale des agissements de la police aux ordres de Ouattara Alassane et surtout du zèle du commissaire Yéo du district de Yopougon. Les pétitions sont des actes démocratiques. Ce sont actes menés par la population pour exprimer un point de vue. En quoi cela gène t-il? Vu que le lancement s’est fait à l’Hôtel Belle Côte avec l’accord de Ouattara.

Ce régime panique. Vu le succès engendré par la signature de la pétition, le régime de Ouattara veut intimider pour freiner la mobilisation engendrée autour de la pétition. Ce succès engendré démontre la côte de popularité du président Laurent Gbagbo. », a-t-il fait savoir avant d’exiger la libération sans condition de ses camarades. « Rien ne freinera notre détermination car la mobilisation sera toujours au beau fixe pour la signature de la pétition. Nous resterons toujours déterminés dans le combat de démocratie engagé par le président Laurent Gbagbo. », a-t-il conclu.

Cette pétition internationale a été initiée par le célèbre écrivain ivoirien Bernard B. Dadié et Joseph Kokou Koffigoh ancien premier ministre du Togo.

Source: Afrique-sur7

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