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CIRCULATION SUR LA VOIE PUBLIQUE DANS LA CAPITALE MALIENNE LES ANIMAUX DOMESTIQUES PROVOQUENT DES ACCIDENTS ROUTIERS

Au Mali, l’élevage est l’une des activités principales, menée normalement dans les campagnes. Faire l’élevage à Bamako est une chose difficile car cette activité menée dans la capitale nécessite beaucoup de moyens pour qu’elle ne devienne pas dangereuse pour les bamakois, notamment, sur les voies publiques. Dans la capitale malienne, les éleveurs deviennent de plus en plus nombreux, entrainant non seulement une divagation des animaux à travers la ville, principalement sur les voies publiques mais surtout, provoquant d’éventuels accidents routiers.

 

À Bamako, c’est très difficile de franchir une route sans croiser des ânes, des moutons, des bœufs et chèvres. Or, il faut signaler que les espaces de Bamako sont insuffisants pour les êtres humains à plus forte raison les animaux domestiques. Toutes les conditions d’élevage des animaux ne sont pas réunies dans la capitale malienne. Pour faire de l’élevage, il faut un espace large. Cependant, les exigences de l’urbanisation laissant peu de place à une telle pratique compromettent évidemment la cohabitation entre « humains et animaux ».

En plus d’un manque d’espace vert pour faire paître les animaux, la plupart des propriétaires d’animaux n’ont pas assez de fonds pour se procurer des aliments bétails. Dans de telles conditions, les bergers se voient obligés de se déplacer avec leurs animaux à la recherche de quelques espaces verts pour brouter de l’herbe. Aussi, partout, dans les rues de Bamako, sur les grands boulevards, les animaux déambulent   se promenant çà et là sans berger. Autant d’illustrations du phénomène de la divagation des animaux à Bamako. Pire, la divagation des animaux dans la capitale malienne n’est pas sans conséquence sur la vie des citoyens avec son corollaire d’embouteillage, d’accidents de la circulation, un danger encore plus grand pour les enfants.

Pour faire face à cette situation désastreuse, il est urgent que nos autorités réagissent contre cette pratique à Bamako, en prenant des sanctions rigoureuses pour les pratiquants afin non seulement, de minimiser des pertes d’animaux mais aussi, éviter des accidents routiers à cause des animaux. Nous invitons les Maliens, surtout les propriétaires d’animaux à un changement de comportement. Seul un changement dans nos habitudes mettra fin à de telles pratiques.

Abdoul Karim SANOGO

NOUVEL HORIZON

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