Sa création avait été annoncée et actée par le gouvernement de la Transition. Lequel avait surpris en adoptant, le 31 juillet 2024, en Conseil des ministres un projet de texte portant création de la société Mali-Airlines Sa.
Le processus de concrétisation de cette nouvelle société a pris ce jeudi 14 novembre un coup d’accélérateur avec la ratification par le Conseil National de Transition (CNT) de l’Ordonnance relative à sa création. Ce projet, porté et défendu par la ministre des Transports et des infrastructures, a été validé à l’unanimité des membres de l’Organe législatif de la Transition présents, soit 125 voix pour, zéro contre et zéro abstention.
« Désenclaver l’intérieur et l’extérieur »
Par cette société arienne, le Mali se fixe l’objectif «d’assurer le désenclavement intérieur et extérieur du pays par l’exploitation des services aériens réguliers courts, moyens et longs courriers dans les meilleures conditions de sécurité et de sureté». Avec son texte de création, l’aéroport International Président Modibo Kéïta deviendra un hub avec un accent particulier sur la valorisation de l’expertise nationale, la stimulation du secteur du tourisme. D’autres innovations concernent l’augmentation de la part de marché du secteur aérien et le drainage de financements des autres modes vers le mode aérien.
Un nouveau mode de nomination du DG de l’aéroport
Si le Conseil National de Transition n’a pas rejeté l’initiative gouvernementale, il a tout de même posé un certain nombre de conditions préalables à son vote. À travers sa Commission Travaux publics, l’Organe législatif demande de changer le mode de nomination du Directeur général de l’aéroport Bamako-Senou. Il recommande de «de procéder au recrutement du Directeur Général et le personnel clé par le biais d’un appel à candidatures, accompagner d’un contrat de performance». Il plaide aussi pour la prise «des mesures d’allègement fiscal pour la société société» Mali-Airlines Sa qui remplace Air-Mali, disparu depuis plusieurs années.
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Source : NouvelleAfrique
