Le 4 septembre dernier vers 10h, la BR du commissariat de 3ème Arrondissement fut informée par des habitants du quartier de Bozola de la présence du corps sans vie d’un individu. Il s’agissait de celui d’un voleur armé qui, en voulant braquer un boutiquier au Marché Dabanani plus particulièrement à Bozola, a été poursuivi par la clameur publique avant d’être lynché à mort. Ce qu’il faut noter est que ce dernier dans sa course, muni de deux 2 pistolets, tirait dans tous les sens. L’unité de la Brigade de Recherches dudit commissariat, à sa tête le Capitaine Youssouf Coulibaly, non moins chef BR, a constaté le corps sans vie de la personne en question, dont jusqu’à présent l’identité reste inconnue.
La bonne morale conseille de ne pas se réjouir de la mort de son prochain, mais ce cas brise cette sagesse. Il s’agit d’un braqueur en plein jour, en plein centre du marché Dabanani avec deux armes au poing. Lequel, même dans sa course voudrait attenter à la vie des paisibles citoyens. De quoi se réjouir, d’avoir un assassin de moins pour la société et un voleur de moins pour la commune II.
En effet, ce jour 4 septembre, il a été violemment lynché à mort par la clameur publique à Bozola ; lorsqu’il a voulu dérober un boutiquier de son argent à Dabanani (Bozola).
Selon le capitaine Coulibaly, à leur arrivée, son équipe a trouvé le corps sans vie d’un jeune homme âgé environ de 27 ans, vêtu d’un tee-shirt blanc surmonté d’un Jacket noir. Il portait une culotte jaune, gisant dans un bain de sang à même le sol, le crâne fendu.
Des témoignages recueillis sur les lieux, ont fait savoir que l’individu, après avoir échoué son dessein de braquage a pris la fuite et en tirant des coups de feu pour se réfugier sur un étage à Bozola. Et que malgré ses coups de feu, il a été pourchassé par la foule et une fois à l’étage, il fut appréhendé et balancé dans l’air. Cette libre-chute a donné la mort à ce malfrat.
« Sur les lieux, les riverains ont remis deux pistolets de fabrication artisanale améliorée à nos équipes, les armes qu’utilisait le malfrat au cours de sa fuite. Ne possédant aucun document, l’identité de la victime et celle du mis en cause sont restées inconnues » a-t-il précisé. Il est donc mort de sa vilaine mort !
Mariam SISSOKO
Source: Le Sursaut