Le ministère des Mines du Mali, en partenariat avec la coopération allemande GIZ et le RDF, a lancé le référentiel en ligne du gouvernement du Mali.
C’était le 16 août à Bamako en présence de Lassana Guindo, secrétaire général par intérim du ministère des Mines, Ahamed Ag Mohamed, Directeur général de l’AUREP, Hamara Touré, représentant de la coopération allemande.
Dans le cadre de son projet d’Appui à la guvernance des industries extractives au Mali, la coopération allemande GIZ a financé l’installation du système OGAS au sein de l’autorité pour la promotion de la recherche pétrolière (AUREP) du Mali. Ce système d’administration de cadastre pétrolier a été développé par le RDF pour aider les administrations concernées à gérer les titres pétroliers et les revenus associés de façon transparente et vérifiable, et à augmenter la confiance des investisseurs dans le secteur.
Depuis la crise politico-secrétaire au Mali, le secteur pétrolier est au ralenti et en attente que les sociétés pétrolières reprennent leurs activités de recherche. Sur le plan de la bonne gouvernance, c’est le moment idéal pour renforcer les capacités des institutions chargées de la gestion et du suivi de l’activité pétrolière. Une gestion transparente et non-discrétionnaire ainsi qu’une publication des informations relatives aux droits pétroliers à travers le référentiel en ligne peuvent augmenter la confiance des investisseurs et les inciter à mieux respecter le cadre légal.
Le Mali a décidé de faire de son secteur minier un moteur de développement socio-économique. Cet objectif ne peut être atteint sans des services modernes et performances répondant aux exigences du moment pour attirer les investissements privés. Le constat a été fait que le système cadastral actuel souffre de certaines insuffisance telles que : un système d’alerte pour titres qui arrivent à échéance, soit pour le paiement de la taxe, soit pour le renouvellement, ou même leur expiration, l’appréciation de l’Etat de fourniture des rapports techniques au regard des engagements du détenteur du titre, la possibilité de consultation par les opérateurs de l’état d’avancement de leur dossier
Par ailleurs, il est à noter que la gestion des titres miniers et pétroliers est confrontée à des difficultés qui ont des répercussions non négligeables sur l’attrait des investisseurs, notamment la diligence dans le traitement des dossiers des titres par manque d’outils de gestion, l’absence d’un système automatisé pour faciliter le suivi de la situation des titres.
Pour corriger ces faiblesses qui constituent un véritable goulot d’étranglement pour l’investissement minier et pétrolier, les structures de gestion des titres miniers et pétroliers doivent disposer d’un système fiable et efficace pour améliorer la gestion.
Pour ce faire, la mise à disposition d’informations fiables concernant la vie des titres, à travers une gestion transparente et diligente des dossiers, constitue une nécessité absolue pour permettre aux services techniques de jouer pleinement et efficacement leur rôle. Cela suppose en même temps une perpétuelle mise à niveau du personnel et l’acquisition de logiciel et de matériels adaptés.
Bambo Traoré, stagiaire
Source: Le Débat