Le Conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) a prolongé de six mois supplémentaires l’allégement du service de la dette du Mali dans le cadre du Fonds pour la maîtrise et le soulagement des catastrophes (CCRT). La décision a été prise le vendredi 30 octobre 2020 par le conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) pour la période allant du 14 octobre 2020 au 13 avril 2021.
Cet allégement du service de la dette permettra à l’Etat d’économiser une somme estimée à environ 10,59 millions de dollars, soient environ 5,96 milliards de FCFA, qui permettra de prendre en charge d’autres dépenses, notamment dans le cadre de la lutte contre les conséquences économique et sociale de la pandémie du COVID-19.
Cette approbation fait suite à la première période d’allégement de six mois (14 avril -13 octobre 2020) approuvée le 13 avril 2020.
Cette décision a été prise le 30 octobre 2020 par le Conseil d’administration du FMI sans se réunir. Cette décision, deuxième du genre, vise une deuxième tranche de six mois de l’allégement du service de la dette du Mali au titre du fonds fiduciaire d’assistance et de riposte aux catastrophes (fonds fiduciaire ARC).
« L’allégement du service de la dette permettra de dégager des ressources financières pour continuer de renforcer les capacités de soins médicaux du pays et de s’attaquer aux répercussions sociales et économiques de la pandémie de COVID-19 ».
Cette approbation fait suite à la première tranche de six mois (14 avril au 13 octobre 2020) qui avait été approuvée le 13 avril 2020 et permet de décaisser les dons au titre du fonds fiduciaire ARC pour le paiement du service de la dette au FMI admissible qui arrive à échéance entre le 14 octobre 2020 et le 13 avril 2021 (estimé à 7,50 millions de DTS, soient 10,59 millions de dollars).
Cette approbation met fin à une liste de 28 pays à faible revenu qui ont bénéficié le 02 octobre 2020 de la deuxième tranche de six mois d’allégement du service de la dette au titre du fonds fiduciaire ARC (voir communiqué de presse n° 20/304) . Faut-il le souligner, l’approbation pour le Mali a été retardée en raison du coup d’État qui a eu lieu le 18 août 2020 et du temps nécessaire pour former le gouvernement de transition.
KADOASSO I.
NOUVEL HORIZON