Or l’ANC a fait savoir qu’elle continuait à soutenir M. Zuma. Elle a notamment dit que le président sud-africain n’avait ” pas fait respecter, ni défendu, ni suivi la Constitution “. Jacob Zuma avait longuement rejeté les accusations faisant état de financement de la rénovation de sa résidence privée grâce aux fonds publics. Les juges ont estimé qu’une partie des travaux engagés par le président dans le domaine de Nkandla – comme le poulailler, la piscine ou encore le centre pour visiteurs – n’étaient en rien liés à sa sécurité et devaient donc être remboursés à l’État. La somme à rembourser va maintenant être fixée par le Trésor, et Jacob Zuma aura jusqu’au 14 juillet pour payer. En 2015, Jacob Zuma était déjà visé par une motion de censure pour n’avoir pas arrêté son homologue soudanais, Omar el-Béchir, est poursuivi par la Cour pénale internationale. Il a alors reconnu avoir commis une faute constitutionnelle. Son second mandat doit s’achever en 2019. Des figures historiques comme celle de l’archevêque Desmond Tutu, Prix Nobel de la Paix ou Ahmed Kathrada, un militant anti-apartheid, ancien compagnon de lutte de Nelson Mandela, l’appellent à démissionner.