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AFFAIRE DE L’OR DE MOUSSA DIALLO : Les volontaires amalgames avec le président Konaré

Un Malien, installé en France depuis 1968, affirme avoir été victime, dans une transaction d’or en… Guinée, de ses partenaires… en 1999/2001. Du coup, c’est le président Konaré qu’il cite à comparaître … en France. Une affaire rocambolesque, sans tête ni queue.

alpha oumar konare ancien president mali

Moussa Diallo aurait fait affaire d’or en Guinée dans les années 1999/2001. L’affaire n’a pas marché et les protagonistes, du reste ses partenaires en affaire contre qui, il a porté plainte en Guinée, ont été arrêtés et mis en prison. Lui-même aurait eu des déboires avec la justice.

Subitement, plus de 15 ans après les faits, Moussa Diallo revient à la charge, porte plainte à Paris contre le président Alpha Oumar Konaré, dont, à l’évidence, le seul tort aurait été d’avoir été président de la République du Mali au moment des faits.

Dans une malveillance inexplicable sinon qu’alimentée par la haine et la volonté ardente de nuire à l’image du président Konaré, Moussa Diallo fabrique des proximités parentales ou professionnelles de ses partenaires aux pratiques fort douteuses avec le président. C’est ainsi qu’il cite le chauffeur avec lequel il a traité et dont il connaît bien l’identité, un certain Toriba Diarra comme étant le chauffeur du président Alpha Oumar Konaré. Or, il se trouve que ce chauffeur n’a jamais été le chauffeur du président Konaré, qui ne le connaît ni de loin ni de près.

De même, celui qu’il cite comme étant le frère de Adame Ba Konaré partage juste le même patronyme que lui, sans pour autant que les « Ba » s’écrivent de la même façon. Le frère de Adame Ba Konaré est médecin militaire installé en Allemagne où il professe, bien avant les faits. D’autres sont également cités comme des proches des Konaré, que ceux-ci ne connaissent ni … d’Adam, ni d’Eve!

Pis, des confrères qui sont normalement au fait des procédures judiciaires, donnent crédit et se font écho de cette affaire, affirmant, sans vérification aucune, que le président Konaré était représenté par son fils Dougoukolo à l’audience, la réalité est que seul l’avocat du président Konaré le représentait à l’audience.

La présence de l’avocat est nécessaire, puisque quelqu’un a porté plainte contre vous, quelque soit le caractère fantaisiste de la plainte.

D’ailleurs, tous les confrères savent que cette audience dite de consignation, pose comme condition de faire payer à Moussa Diallo le montant de la consignation, avant que le juge ne se prononce même sur la recevabilité ou le bien-fondé de sa réclamation.

Dès lors, on est en droit de se poser toutes les questions. Il est évident que, tout au moins, Moussa Diallo est d’une mauvaise foi évidente, voire d’un machiavélisme voulu en forçant des amalgames et les accusations d’une extrême gravité, mais complètement infondées. Et l’on se demande pourquoi maintenant ? Pourquoi des journaux maliens et des sites, qui ne sont pas nés de la dernière pluie ont-ils embrayé à sa suite ?

Il est évident que tout le monde veut entendre Alpha Oumar Konaré qui s’est emmuré dans un silence de monastère. Mais, est-ce la seule raison ? Dans un contexte où éclatent tous les jours des scandales éclaboussant les princes du jour, veut-on faire en sorte que ceux qui étaient là, il y a 20 ans aient leur part ? Qu’est ce qui justifie cette soudaine et subite campagne ? Qui se cache derrière ce Moussa Diallo ? Pourrait-on se demander également.

La base de l’information est fausse, facile à vérifier. La personne incriminée n’est pas un citoyen lambda. Il était facile de démonter la thèse, ou, tout simplement, de ne pas accepter de propager une campagne de haine, on ne sait à quel dessein.

Il est vrai qu’en sa peau, le renard mourra.

Alexis Kalambry

 

Source: lesechos

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