Depuis sa sortie en Août 2017, plus de 60 des sous-officiers affectés dans l’Armée de Terre (AT) n’ont jusqu’à présent pas bénéficié d’un centime de leur prime de logement. Ils viennent ainsi de perdre ces primes de plusieurs mois car la hiérarchie leur apprend qu’il n’y aura pas de rappel des mois précédents.
Dans un pays où l’impunité est encouragée comme le nôtre, les droits des plus démunis sont toujours violés par les plus forts. C’est qui nous prouve la situation de certains des sous-officiers de la 11ème promotion de l’ESO affectés dans l’Armée de Terre.
Selon nos sources, depuis leur sortie en Août 2017 dont huit mois de cela, plus de 60 militaires de ceux qui sont affectés dans l’Armée de Terre n’ont jusqu’à présent pas reçu leur prime de logement à la différence de leurs collègues des autres corps. Le paiement de cette prime de logement qui est un droit à tous devait commencer après leur affectation dans les différents corps .Cette affectation aurait été faite depuis le 18 octobre 2017.Donc depuis ce mois, le paiement devait commencer. « Depuis notre sortie en Aout 2017, nous, plus de 60 éléments de l’AT, n’avons pas reçu nos primes de logement », nous confie notre source. Or, la même source nous indique que ceux, affectés à la garde nationale ont commencé à recevoir les leurs depuis Décembre 2017.Le hic dans tout cela selon nos informations , serait le refus de la hiérarchie de faire le rappel des mois passés. « Même s’ils commencent à nous payer en mois de juin, nous allons perdre nos primes de logements des mois précédents car ils nous apprennent qu’il y aura pas de rappel des mois précédents », confie notre source.
Il nous revient que jusqu’à présent, cette soixantaine de sous-officiers n’ont aucune nouvelle rassurante pour bénéficier de ce droit, la prime de logement. « Au moment que nos autres camarades de promotion font des dépenses avec leurs primes , nous, nous ne savons pas à quand nous allons en bénéficier », déplore notre source. La hiérarchie militaire est interpellée.
A suivre
Boureima Guindo
Source: Le Pays