De source bien informée des centaines de terroristes s’apprêteraient à déposer les armes au nord et au centre du Mali. Cette décision des terroristes à déposer les armes est la conséquence des récents coups de boutoir des troupes gouvernementales qui depuis l’arrivée des autorités de la transition ne cessent d’enchainer victoires sur victoires sur les Groupes armés terroristes. Cette bonne nouvelle intervient au moment ou une partie de la communauté internationale sous la bannière de la France a échoué à vaincre le terrorisme. Ce qui corrobore avec les déclarations de ce confrère qui a martelé à hua et dia que la France a gagné la guerre mais n’a pas gagné la paix. Pour remettre en cause cette prouesse des armées du Mali, des associations de petits bandits qui se réclament des droits de l’homme ont accusé à tort les forces maliennes et leurs alliés d’avoir procédés à des exécutions sommaires dans le secteur de Ouenkoro. L’information a été fermement démentie par la hiérarchie militaire par le truchement de la Direction des services publics des armées (DIRPA)
Forte de sa puissance de feu les forces armées maliennes qui n’ont pas reçu de consignes fermes de la part de l’autorité politique continuent dans un esprit offensif à démanteler toutes les bases terroristes. Comme l’a dit Churchill, les militaires font la guerre les politiques négocient la paix. Il faudrait le souligner à Bamako pour l’instant ouvrir des pourparlers avec ces frères égarés n’est pas à l’ordre du jour. On a comme l’impression que le pouvoir reste camper sur sa position c’est dire la reddition sans condition de tous les groupes terroristes qui ont semé la mort et la désolation sur des pans entiers du territoire national et dans le Sahel. Rappelons aussi que la plupart de ceux qui ont rendu les armes ont fait savoir qu’ils ont été enrôlés de force le pistolet sous la tempe. Au delà de la menace sur le futur terroriste qui ne sait même pas pourquoi il se bat, on s’acharne sur sa famille qui est prise en otage et par conséquent peut subir les foudres des Anis autrement dit les groupes armés terroristes qui ont enrôlé de force le jeunot. Sous le magistère du président IBK toutes les tentatives pour que les combattants terroristes déposent les armes ont été vaines. Pour faciliter la démobilisation de ces sadiques, il était prévu une phase de déradicalisation. Des sites avaient été identifiés pour le cantonnement et des milices d’autodéfenses et des terroristes qui accepteraient de déposer les armes. Ce faisant, les sites de Wadouba, de tenenkoun, de Douentza ont vu le jour. Mais vu le rapport de force sur le terrain, il était difficile que cette offre de paix puisse aboutir. Aussi, il fallait renverser la vapeur au risque de finir par assister à la libanisation du Mali. Dans l’esprit des chefs terroristes, il fallait transformer le pays en la mettant en coupe réglée afin de favoriser les enclaves terroristes. Ce sale boulot devait être fait par le Front de libération du Macina dirigé par Amadou Koufa qui a fait allégeance au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GNIM) une création d’Iyad Aghaly, un barbouze qui s’est déguisé en islamiste. Les deux alliés terroristes ont trouvé sur le terrain un autre rival de taille l’Organisation état islamique dont le chef historique au Sahara Abou Walid El Sahraoui a été liquidé par la force française Barkhane. Pire, l’autre objectif de ces bandes armées faire dégager le pouvoir central de certains points stratégiques afin de faciliter le trafic de drogue et d’être humain. Toutes ces actions étaient planifiées sous le regard complice des forces internationales ‘’Serval’’ ensuite ‘’Barkhane’’ sans compter la MINUSMA et le G5 Sahel. On a comme l’impression que ces forces en présences ont plutôt contribué à l’instauration d’un climat de terreur au nord et au centre du Mali. Il faut le dire au début les autorités de Bamako n’avaient pas prévu l’embrasement du centre qui est devenu plus préoccupante que la situation du nord. Le hic ce que lorsque le secrétaire général des Nations Unies Antonio Gutteres est venu en visite en Mopti pour constater de visu ce qui se passe, il ne s’est pas privé de dire ‘’le peuple de Mopti’’, cette expression n’est pas passée inaperçue et plusieurs voix autorisées ont commenté chacun en sa manière ces propos. La région de Mopti dont une partie se situe dans la zone du Liptako Gourma appelé aussi zone des trois frontières a payé un lourd tribu. Plusieurs villages de la zone ont été rayés simplement de la carte de l’humanité. A l’instar des martyrs de Sabra et Chatila, le Mali doit celebrer les martyrs de Kolongo, de Komaga, de Nawodie, de Danfagala, de Nantaga , de Sobane Da, de Diallasagou , de Diamweli, de Dessagou, de Sonko. Dieu merci parce qu’il n’y aura plus ce genre de tragédie. Désormais les militaires maliens savent exactement où et quand est ce que ces malfrats vont frapper grâce à des puissants moyens aériens.
Ceux qui faisaient croire que l’armée malienne à elle seule ne pouvait venir à bout des groupes terroristes ont vite fait de se rendre à l’évidence. L’amélioration de la situation sécuritaire a démenti leurs propos. Ces individus issus de la 5eme colonne ont fait circuler une folle rumeur de palais faisant croire qu’après le départ du successeur de l’opération ‘’serval ‘’, la force ‘’Barkhane’’ ensuite la task force européenne ‘’Takuba’’, le Mali allait vivre le cauchemar de 2012 qui a vu la chute des trois grandes villes du nord à savoir Kidal, Gao et Tombouctou. En son temps, l’armée malienne minée par la corruption et les querelles politiques ne pouvait que adopter une phase de repli stratégique ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Pire quand les forces internationales sont venues à la rescousse, le Mali a été placé sous embargo au motif qu’il pourrait perpétrer un génocide dans la ville de Kidal. Ce faux fuyant de la communauté dite internationale aura pour première conséquence la mort de Gislaine Dupont et Claude Verlone. Au lendemain de cette tragédie, l’ancien ministre nigérien des affaires étrangères aujourd’hui président de la République du Niger Mohamed Bazoum n’a pas eu assez de mots pour charger la communauté internationale qu’il a accusé de payer les erreurs sur Kidal en empêchant l’armée malienne de prendre possession de la ville. Le 21 mai 2014, un autre événement va venir étaler au grand jour la complicité de la communauté internationale qui n’a pu bouger le petit doigt pour prêter main forte aux troupes maliennes qui dans un premier temps étaient parvenus à prendre le contrôle des points stratégiques de la ville de Kidal.
Pourquoi à l’époque les forces internationales n’ont pas pu prêter main forte à une armée nationale qui avait en face des groupes terroristes déguisés en mouvements séparatistes ?
Pourquoi cette même communauté internationale a ensuite contraint le gouvernement malien à entamer des pourparlers de paix avec des groupes armés composés des aventuriers de diverses nationalités ?
On se rappelle bien le 11 janvier 2013, ce jour là, le président François Hollande dans un discours resté célèbre disait que la France répondait favorablement à la demande du Président Dioncounda Traore car c’est l’existence même de ce pays ami qui est en péril. La veille c’est à dire le jeudi matin les troupes maliennes sous le haut commandement du général Didier Dakouo ont pu contenir les offensives terroristes à Konna dernier verrou avant la ville de Mopti. Débordées faute de soutien aérien, elles n’avaient d’autres choix que de prouver une dernière démonstration de leurs bravoures. L’entrée en action des forces armées françaises qui ont fait feu sur toutes les sources de ravitaillement des terroristes a permis de soulager les FAMA . Dans un vaste mouvement de tenaille, forces françaises et forces maliennes ont pu prendre au piège les deux mouvements terroristes les plus redoutables au Sahel et au Sahara, c’est à dire le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO) et Ançardine du sinistre Iyad Aghaly. Ce que le peuple malien n’a pas compris, c’est la trahison de l’armée française devant Kidal. En effet contrairement aux propos de Hollande qui a juré la main sur le cœur que l’objectif de cette intervention française c’est la restauration de l’intégrité territoriale du Mali ce qui n’était pas vrai. Pour masquer le tout en visite à Bamako fera croire que c’est le plus grand jour de sa carrière politique.
La deuxième question est facile à répondre. Lorsque l’ambassadeur de France au Mali Christian Rouyer a fait savoir à Hollande qu’il ne faut pas que l’armée française se compromette avec le Mouvement national de libération de l’Azawad , il a été relevé de son poste à Bamako et remplacé par un gendarme Jules Huberson qui avait pour mission d’assister la Coordination des mouvements de l’azawad (CMA) qui avait engagé des pourparlers à Alger avec le pouvoir de Bamako mettant à la poubelle l’accord de Ouagadougou qui devait être la boussole pour la paix au Mali. Il a fallu que la plateforme composée de milices proches de Bamako entame la reconquête de certaines localités pour que Bamako ne perde pas la face. Mais 8 ans après l’accord issu du processus d’Alger, le Mali continuait encore à compter ses morts. Mais les minutes de silences sont désormais finies car l’armée malienne lourdement équipée est en mesure de récupérer Kidal. Maintenant c’est aux frères égarés de la CMA de choisir en fumant le calumet de la paix.
Badou S. Koba
Le Triomphe