Tard vaut mieux que jamais, dit-on souvent. Ainsi peut-on aussi dire de le Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) qui a tenu la ses sion budgétaire de son assemblée consulaire sur le fil du rasoir, puisqu’a quelques jours seulement de la date de forclusion qui est le 31 mars. Son président élu et son secrétaire général étant en prison pour les raisons que tout le monde connait désormais au Mali, la Chambre de commerce et d’in dustrie du Mali semblait groggy, comme si les activités devaient se résu mer à la volonté du seul président, malheureusement empêché à l’heur actuelle. Il y avait donc nécessité pour la CCIM de se réveiller pour prouve qu’elle mérite d’avoir la confiance, à la fois des opérateurs économique- et de l’Etat, pour assumer les missions à elle confiées par le dispositif administratif et juridique qui en fait un organisme de développement éconc mique, à travers son statut d’établissement public à caractère professionnel

L’épisode des fonds Covid et des autres scandales financiers connus sous l’ère du président de la CCIM, Youssouf Bathily actuellement entre les griffes de Dame justice, doit être dépassée. En d’autres termes, le premier vice-président Madjou Simpara doit assumer ses responsabilités, sans tenir compte d’une quelconque relation particulière qui le lierait à Youssouf Bathily, lequel ne peut continuer à conduire les destinées de la CCIM depuis sa cellule de la Maison d’Arrêt et de correction de Bamako

Le Katois