Les événements récents au Gabon ont pris une tournure dramatique alors que le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, anciennement Commandant en Chef de la garde républicaine (GR), s’est imposé comme la figure de proue des putschistes. Cette soudaine prise de pouvoir a secoué le pays, plongeant le Gabon dans une nouvelle période d’incertitude politique.
La Fin de la Dynastie Bongo au Gabon : Une Transition Politique Marquée par l’Incertitude
Bamada.net- Avant les événements de ce jour, le Général Oligui Nguema était en poste en tant que Commandant en Chef de la garde républicaine depuis le 3 avril 2020, remplaçant ainsi le Général Grégoire Kouna, qui occupait ce poste depuis avant 2009. La garde républicaine est une force d’élite au sein de l’armée gabonaise, intervenant sur réquisition et ayant pour mission principale d’assurer la sécurité des institutions, du Chef de l’État, des membres des corps constitués et même du Gouvernement.
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La population gabonaise a accueilli avec enthousiasme la fin de la dynastie Bongo, qui avait dirigé le pays pendant des
décennies. Cependant, cette joie a été de courte durée. Les
révolutions de palais, comme celle en cours, ne sont souvent pas entreprises dans l’intérêt de la population, mais plutôt pour servir les intérêts des détenteurs du pouvoir économique. Ce que la famille Bongo n’a pas pu maintenir par le biais des urnes semble maintenant être préservé par la force des armes.
Le Gabon Secoué par un Coup d’État : Le Général Oligui Nguema en Tête des Putschistes
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Il est important de souligner que les putschistes, dirigés par le Général Oligui Nguema, ont pris le contrôle du pays de manière illégale, en brisant les principes démocratiques qui sont essentiels à la stabilité d’une nation. Les putschistes affirment agir pour le bien du Gabon, mais il est difficile de croire que le renversement d’un gouvernement élu est le moyen le plus approprié pour atteindre cet objectif.
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Ce coup d’État suscite des inquiétudes au sein de la communauté internationale et met en péril la stabilité politique et la paix civile au Gabon. L’Afrique, en particulier, a connu de nombreux épisodes de troubles politiques et de violence en raison de coups d’État et de transitions de pouvoir non démocratiques.
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La situation actuelle au Gabon souligne la nécessité d’une gouvernance démocratique solide, où les dirigeants sont élus par la volonté du peuple et non imposés par la force militaire. Les
aspirations légitimes du peuple gabonais pour un changement politique doivent être respectées, mais cela doit se faire dans le cadre d’un processus démocratique et constitutionnel.
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En fin de compte, le Gabon se retrouve à un moment critique de son histoire, avec un Général à la tête des
putschistes, et la route vers la stabilité et la démocratie semble semée d’obstacles. L’Afrique et la communauté internationale observent de près l’évolution de la situation, en
espérant que le Gabon pourra bientôt retrouver la voie de la paix et de la démocratie, pour le bien de son peuple et de l’ensemble du continent africain.
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Sogolo Mussa
Source: Bamada.net
